Créé en 1960, le Poste administratif de N’Gourti a été érigé en département en 2011. Depuis lors, il a connu le passage de huit (8) préfets, le 8ème étant le Capitaine Koraou Issoufou nommé le 24 août 2023 suite à l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au pouvoir. Avant les préfets, N’Gourti a connu 30 chefs de Poste Administratif. Depuis tout ce temps, la Résidence officielle était non clôturée. Il a fallu le préfet actuel, qui a pris l’initiative de réaliser le mur de clôture sur fonds propres. Les travaux ont duré six (6) et ont coûté environ sept (7) millions de francs CFA. La localité de N’Gourti est située à 260 Km au Nord-est de Diffa.
Interrogé sur les motivations d’une telle action, le Capitaine Koraou Issoufou a répondu en ces termes : « J’ai réalisé ces travaux pour mon pays, pour laisser un souvenir au département de N’Gourti et enfin pour démontrer que nous, les responsables administratifs, nous pouvons réaliser des travaux d’intérêt communautaire à l’échelle de nos moyens. Il faut avoir la volonté de faire, la suite viendra. Dans le contexte actuel, l’Etat ne peut pas tout financer dans nos collectivités, c’est pourquoi je lance un appel pressant à tous les responsables, à tous les niveaux, de s’engager à réaliser des travaux qui pourraient renforcer les conditions de vie et de travail de nos administrés. Je voudrais enfin remercier sincèrement le Gouverneur, le Président du Conseil Régional ainsi que toutes les personnes qui m’ont fortement encouragé lors de la réalisation de ces travaux ».
Avec cette précieuse contribution à l’Etat, le Capitaine Koraou Issoufou vient de prouver à suffisance qu’en tant que responsable, il a une profonde culture et un sens élevé de la souveraineté et de l’indépendance de son pays. Ce sont autant de valeurs cardinales prônées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). Cette action du Préfet doit faire tache d’huile chez tous les cadres administratifs détenant une parcelle de responsabilité afin d’avoir des initiatives qui peuvent contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos communautés.
Mato Adamou, ONEP Diffa