
Alou Moustapha, DG ONEP
«Nous entamons aujourd’hui un processus fondamental : la refondation de notre modèle de gouvernance et de développement. Les Assises Nationales ne sont pas une simple formalité, elles expriment notre volonté commune de bâtir un Etat fort, juste et prospère, en s’appuyant sur la transparence, la justice et la participation citoyenne », ainsi s’exprimait le Président de la Commission Nationale chargée de conduire les travaux des Assises Nationales qui a la lourde et exaltante tâche de mener à bon port ce rendez-vous historique du Niger d’aujourd’hui et de demain.
Six jours après le début des Assises Nationales, dont la durée a été prolongée d’une journée compte tenu de la profondeur des débats, au fil des échanges constructifs, contributions riches et enrichissantes, analyses pertinentes, discussions franches et sincères, on se rend à l’évidence que tous les acteurs sont convaincus de la nécessité de revoir, en toute lucidité et ayant à l’esprit l’intérêt supérieur de la Nation, notre mode de gouvernance.
Dans toutes les commissions, les débats étaient ouverts, l’expression était plurielle, les modes d’expression divers puisque les participants ont la latitude de s’exprimer en français comme dans les langues nationales, voire en partageant leurs recommandations sur www.assises-nationales.ne, à telle enseigne que des « plaidoiries » profondes succèdent à des « réquisitoires » sans complaisance et parfois implacables des gouvernances antérieures dans toutes leurs composantes.
Parallèlement aux travaux des sous-commissions, des acteurs clés du développement de notre pays ont tenu à transmettre leurs contributions ou recommandations au bureau de la Commission Nationale chargée de conduire les travaux des Assises Nationales et échanger directement avec les membres dudit bureau.
C’est le sens qu’il faut donner à la série de rencontres que le Président la Commission Nationale chargée de conduire les travaux des Assises Nationales a eue avec les représentants du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) et les délégués de la diaspora.
A travers leur participation active, propositions constructives au cours des débats en sous-commissions, les échanges avec les membres du Bureau de la Commission Nationale chargée de conduire les travaux de ce rendez-vous historique auxquels ils ont transmis un mémorandum contenant leurs recommandations et matérialisant leur pleine participation aux travaux, les jeunes gens du CNJ et de l’USN ont démontré, une fois encore, que l’âge et le statut ne sont pas des excuses pour se débiner en ce tournant décisif de l’histoire du Niger et s’abstenir de participer à l’œuvre de construction nationale, surtout qu’ils avaient été à l’avant-garde du mouvement pour la reconquête de la souveraineté nationale et de l’indépendance véritable de notre pays.
Il en est de même pour les délégués de la diaspora à ces Assises qui ont tenu à apporter le témoignage de leur participation aux travaux et exprimer tout leur enthousiasme quant au déroulement des travaux auxquels ils ont participé activement.
Les représentantes des organisations féminines ont, elles aussi, marqué leur présence et participation effective aux Assises Nationales. Porteuses des préoccupations, aspirations, attentes des femmes nigériennes de toutes les zones de notre grand pays, elles font entendre leurs voix à travers des recommandations et analyses pertinentes.
En définitive, on retient que les Assises Nationales, au-delà de leur caractère fédérateur, ont été un cadre de réflexion et de concertation inter-nigérien dans lequel toutes les couches socioprofessionnelles de notre pays se sont retrouvées directement ou indirectement pour participer à l’édification du Niger nouveau.
Alou Moustapha (ONEP)