C’est la bonne nouvelle de cette fin d’année. En effet, d’après une lettre de la Direction régionale de l’Education nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement professionnel et de la Promotion des Langues nationales en date du 7 décembre 2023, quelque 122 écoles sont proposées pour rouvrir au plus tard le 12 décembre 2023.
Cette décision des autorités éducatives fait suite aux recommandations et engagements pris par les différents acteurs de l’éducation pour la continuité pédagogique, lors du forum tenu le 23 novembre dernier à Tillabéri. Ces recommandations et engagements ont été pris suite à l’analyse de la situation sécuritaire dans la région. En effet, l’amélioration progressive de cette situation sécuritaire a convaincu les différents acteurs de ce que certaines écoles peuvent rouvrir sans aucune condition militaire.
Ainsi les 122 écoles proposées pour rouvrir totalisent un effectif de 10.259 élèves dont 4.808 filles. Elles sont aussi bien du cycle primaire classique et franco-arabe, que du cycle secondaire et reparties dans environ 140 localités dans les différents départements de la région.
De manière détaillée, dans le département d’Abala, elles sont 11 écoles proposées à rouvrir avec un effectif de 1.264 élèves dont 96 filles ; dans le département de Filingué on en compte deux (2) pour un effectif 175 écoliers dont 96 filles. Dans le département de Ouallam, 12 écoles vont rouvrir pour un effectif de 1.198 élèves dont 552 filles. Dans le département de Say, elles sont au nombre 34 totalisant 2.852 élèves dont 1.279 filles tandis que 30 écoles sont proposées à rouvrir dans le département de Torodi.
Dans le département de Tera, 18 écoles totalisant 3.620 élèves dont 1.733 filles vont rouvrir leurs portes tandis que dans le département de Tillabéri, elles sont au nombre de sept (7) à rouvrir pour un effectif de 453 élèves dont 264 filles.
Cette décision de rouvrir les écoles fait ainsi renaître l’espoir pour les populations et vient surtout soulager les parents. Les enfants de cette zone meurtrie par les affres de l’insécurité imposée par les groupes terroristes vont pouvoir jouir de leur droit à l’éducation. C’est aussi et surtout la concrétisation d’un engagement des autorités en place décidées à permettre aux enfants nigériens de reprendre le chemin de l’école dans des conditions dignes malgré les sanctions illégales et cyniques imposées au Niger par la CEDEAO et l’UEMOA.
Siradji Sanda (ONEP)