Environ 6800 candidats répartis dans 23 centres sur l’ensemble de la région ont entamé, le mardi 6 juillet, les épreuves écrites des examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), session 2021.
Le gouverneur de la région d’Agadez M. Sadou Saloké accompagné des responsables de l’éducation et des autorités coutumières s’était rendu au CEG Moussa Djermakoye où il a procédé au le lancement officiel du BEPC. Une occasion pour le gouverneur de souhaiter beaucoup de succès aux candidats dont il attiré l’attention sur le fait que les dispositions sont prises pour que ces examens se déroulent dans les conditions les meilleures tant de point de vue organisationnel que sécuritaire.
Selon le directeur régional des enseignements secondaires (DRES) d’Agadez M. Mahamadou Mossi, les mesures prises pour éviter les tricheries et les fraudes concernent non seulement l’application des sanctions pénales selon les textes en vigueur, mais surtout pour une première, les téléphones portables sont interdits aussi bien pour les candidats que pour les correcteurs et surveillants durant ces examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), session 2021.
En effet, il est grand temps que les coupables et complices des fraudes aux examens soient véritablement recherchés et punis conformément à la loi afin d’éradiquer ce fléau qui entache la crédibilité des diplômes nigériens.
Selon les statistiques du ministère des enseignements secondaire, cette année 150.663 candidats, dont 71.200 filles, représentant 47,26%, composent dans 388 centres répartis sur l’ensemble du territoire national. Sur l’ensemble des candidats, enregistrés cette année, 43.010 proviennent des établissements privés, soit un pourcentage 28,54%’’ alors que les candidats libres avec un effectif de 14.613, représentent 09,69% au total.
Notons que les épreuves écrites de la session 2021 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) avaient connu un report du 22 juin au 06 juillet, report justifié par la fuite de certaines épreuves. Ce n’est pas la première fois, ces dernières années, que la fuite des épreuves perturbe les examens officiels au Niger.
Abdoulaye Harouna ANP-ONEP/Agadez