Le 18 juin 2023 se tiendra le scrutin pour élire les députés de la diaspora. Dans cette optique, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, hier matin à Niamey, une session de formation pratique au profit des membres de ladite commission pour le suivi desdites élections.
A l’ouverture de la session, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Me Issaka Souna a indiqué que ces élections concernent 15 pays de la diaspora. Pour cela, a dit Me Issaka Souna, «nous avons réuni autant que nous pouvons des compétences internes et externes à la CENI. Ce sont des compétences connues, avérées et vérifiées. Il s’agira pour nous de faire en sorte que le parcours qui nous reste à faire ne souffre pas d’embûches ou de difficultés». Il s’agit pour la CENI à travers cette session de formation d’anticiper sur les difficultés qui peuvent se poser durant le processus électoral. Ce qui permettra de détecter et de corriger d’avance les difficultés et les dysfonctionnements possibles. Pour atteindre cet objectif, Me Issaka Souna a fait savoir que la CENI a choisi des gens qualifiés en la matière.
Le président de la CENI a par ailleurs souligné que la présente rencontre permet de faire une mise à niveau et de rappeler quelques principes régissant la spécificité des élections pour la diaspora. Ces spécificités concerneront d’abord l’implication très forte des chancelleries et des commissions déconcentrées. «Il s’agira aussi de découvrir qui sont les Nigériens de la diaspora ; de veiller à ce que ces élections programmées se déroulent dans les meilleures conditions possibles ; de faire en sorte que la paix, la sécurité, la sérénité soient les étendards qui couvrent nos travaux. Il s’agira aussi pour nous d’accompagner les commissions déconcentrées dans la gestion des difficultés administratives», a expliqué Me Issaka Souna.
Cette session de formation permettra aussi d’apporter des éclairages nécessaires pour le bon fonctionnement des commissions, sur la formation des nouveaux agents complétant les commissions électorales sur place mais encore plus sérieusement la question des agents de bureau de vote. «Il faut les préparer en théorie et pratique mais aussi entretenir chez eux le respect et une relation cordiale avec les électeurs», a martelé Me Issaka Souna. En effet, a-t-il poursuivi, la CENI doit créer les conditions pour que ces élections soient comme les autres, «bien préparées et bien conçues» à l’issue de desquelles les Nigériens et les observateurs apprécieront la qualité et la capacité des Nigériens dans l’organisation des scrutins. «Nous sommes dans une opération extérieure, nous sommes à la fois l’image du Niger. Nous avons ainsi le devoir de rester sereins, d’avoir une conduite exemplaire et d’encourager les partis politiques en compétition à éviter des crises ou des malentendus. Je vous exhorte à considérer que chacun de vous est un ambassadeur de la République», a conclu Me Issaka Souna.
Oumar Issoufou (ONEP)