Les Nations Unies ont célébré, le dimanche 12 février 2023, la Journée Internationale pour la prévention de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme. Cette journée a été déclarée dans l’intention d’attirer l’attention du monde entier sur la menace que représente l’extrémisme violent et renforcer la coopération internationale pour prévenir le phénomène. A cette occasion, les acteurs de la paix, les dirigeants politiques et les responsables des institutions à tous les niveaux, à travers le monde ont prononcé d’importants messages relatifs à la question de l’extrémisme.
Dans sa Résolution 77/243, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de faire du 12 février de chaque année, «la Journée internationale pour la prévention de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme», afin de sensibiliser l’opinion publique aux menaces liées à ce phénomène qui mène au terrorisme et pour améliorer la coopération internationale pour le contrer. A travers cette décision, les Nations Unies ont souligné la responsabilité de ses Etats membres et ont insisté sur le rôle important que doivent jouer les organisations intergouvernementales, la société civile, le monde universitaire, les responsables religieux et les médias dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent.
En effet, cette journée trouve tout son sens aujourd’hui, dans ce monde perturbé par des guerres et conflits injustement imposés à certains pays et dont le but est de semer la terreur et la désolation au sein des populations. Pour résoudre ce phénomène, les voies militaires ou armées ne suffisent pas. Il faut aussi et surtout intégrer les dimensions multidisciplinaires, dont la pleine implication des communautés pour une meilleure collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité. «La célébration de cette journée est capitale pour faire comprendre que l’extrémisme violent ne peut pas être combattu uniquement avec des mesures sécuritaires. Assurer le bien-être physique et mental des individus et des communautés, sur internet et dans la vie courante, nécessite des réponses multidisciplinaires pouvant aboutir à des perspectives fondées sur la foi et sur des récits alternatifs crédibles», a déclaré les Nations Unies.
Assurément, dans ce combat, personne ne doit être exclu. C’est d’ailleurs pour cette raison que le Secrétaire Général de l’ONU, M. Antonio Guterres demande de renforcer les actions. «Il faut mettre un accent renouvelé et durable sur la prévention, notamment en s’attaquant aux conditions sous-jacentes qui poussent de jeunes hommes et de jeunes femmes à céder aux sirènes du terrorisme», a relevé le Secrétaire Général des Nations Unies dans le message qu’il a livré à cet effet.
L’extrémisme violent, est une menace pour la paix et la sécurité, pour les droits humains et le développement durable, qui touche tous les pays et toutes les régions du monde. Nos sociétés ont ainsi plus que jamais besoin de cette union sacrée de tous les acteurs de la société en travaillant en synergie pour développer et promouvoir les droits humains. «Travailler ensemble, aujourd’hui et chaque jour, pour construire des sociétés plus pacifiques, inclusives et stables dans lesquelles il n’y a pas de place pour le terrorisme et l’extrémisme violent», a déclaré le Secrétaire Général des Nations Unies. C’est la toute première fois que cette journée est célébrée. «Nous devons agir pour relever le défi (…) par la prévention et la lutte contre les conditions sous-jacentes qui peuvent conduire au terrorisme», a conclu M. Antonio Guterres.
Ali Maman Source : Nations Unies