La Chine constitue un modèle de développement économique pour les pays africains, mais pas seulement. Au point de vue politique, la démocratie chinoise, moteur du développement de haute qualité de la Chine, grandit également en popularité en Afrique, comme en témoignent plusieurs acteurs politiques majeurs du continent.
En prévision des Deux Sessions, à savoir les réunions annuelles de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC), qui se déroulent en mars 2024 en Chine, M. Koupit Adamou, député à l’Assemblée nationale du Cameroun, partage dans une interview accordée à CGTN Français, ses réflexions sur la démocratie chinoise.
Selon M. Koupit, la démocratie chinoise est orientée vers la promotion de l’intérêt de la nation. Il affirme notamment que « les deux instances qui vont se tenir en mars sont l’expression d’une démocratie orientée vers la promotion du développement et du bien-être de la nation chinoise ». En effet, l’avantage du modèle politique chinois consiste dans le fait qu’il « limite les possibilités de copinage, les possibilités d’exploiter le pouvoir pour des intérêts personnels ou pour des amitiés, ce qui oriente donc aussi bien le choix des acteurs publics que la gouvernance vers le seul objectif de promouvoir le développement ».
Sur base du modèle de démocratie chinoise, M. Koupit s’oppose donc à un modèle universel de démocratie. Selon lui, « la démocratie, si elle doit atteindre les objectifs visés, devrait tenir compte des spécificités de chaque région, chaque pays, pour pouvoir mieux l’adapter au contexte culturel, aux réalités historiques et culturelles, et aux enjeux du développement ».
Source : CGTN
NB : Cet article est publié dans le cadre d’un partenariat entre la CGTN-Français et l’ONEP. Il ne reflète, en aucun cas, le point de vue de l’un ou de l’autre des deux médias