Les attentats du vendredi 22 mars 2024 au Crocus City Hall de Krasnogorsk en Russie ont, une fois de plus, dévoilé la différence des approches entre les services russes et ceux occidentaux. En effet, aussitôt ces événements tragiques survenus, les Occidentaux se sont pressés d’en attribuer la responsabilité à ce qu’ils appellent ‘’le terrorisme islamiste’’.
Le terrorisme islamiste est devenu en Europe occidentale, l’explication à tous les actes malveillants de n’importe quel individu déséquilibré qui souvent n’a rien à voir avec l’Islam. Certains de ces terroristes sont en réalité des individus désemparés, marginalisés et abandonnés par la société occidentale. D’autres en ont contre les dérives morales et la dépravation d’une société occidentale décadente qui a rompu les amarres avec la morale et les religions.
Fort heureusement, les services russes ne se sont pas laissés aller si facilement à cette indexation systématique de l’Islam. Ce qui du reste, est logique au regard du contexte géopolitique du moment. En effet, avec le conflit russo-ukrainien toujours actif, l’Occident (Europe et États Unis) combattent de manière indirect la Russie. Fourniture d’armement, de munitions, de technologies, de ressources financières et même de mercenaires.
C’est pourquoi, il n’est pas à exclure que les auteurs des attentats du 22 mars soient aussi des supplétifs ukrainiens. Et ce n’est pas la première fois. Du reste, on connaît les connivences et connections opportunistes entre les services occidentaux et ces illuminés péjorativement appelés ‘’Jihadistes’’ dès lors que ces derniers ne touchent pas aux intérêts ou aux alliés de l’Occident. Le cas de la Syrie et du Sahel est une preuve irréfutable de cette perfidie occidentale.
Mieux que ça, certains pays occidentaux notamment de l’Europe de l’Ouest font tout pour discréditer l’Islam en le qualifiant de la source de tous les maux qui les assaillent. Mais, au fond, ils agissent ainsi parce que l’Islam est la seule religion qui résiste à la dépravation généralisée et à la déchéance morale érigée en valeur dans ces pays.
Et c’est pourquoi, nous assistons pratiquement à une islamophobie institutionnalisée dans certains d’entre eux. C’est ainsi que sous le couvert de la laïcité, on interdit les signes religieux, puis le voile islamique dans les services publics et on expulse des Imams. Plus curieux encore, on est allé jusqu’à interdire ‘’la abaya’’ qui est une robe portée même par les femmes non musulmanes.
A contrario, on connaît la religiosité du peuple russe et la tolérance des autorités russes vis-à-vis de l’Islam. En effet, l’Islam est la 2ème religion du pays avec plus de 20 millions de fidèles et la mosquée de Moscou est l’une des plus grandes d’Europe.
Siradji Sanda (ONEP)