Comme à l’accoutumée, le 1er Mai 2024 a été une journée chargée pour les employés des secteurs public, parapublic et privé, bref une journée d’intenses activités pour les travailleurs de notre pays à l’instar du reste des travailleurs du monde entier qui ont commémoré le 138ème anniversaire du drame de Chicago, point de départ ou tout au moins catalyseur de ce que sera la Fête du Travail.
Cette journée du 1er Mai 2024 a également été une journée chargée de poussière, de vent chaud, de température élevée avec tout ce que ces aléas climatiques et caprices de la nature comportent comme conséquences et maux sur l’environnement, l’écosystème et les Hommes.
Parlant justement des effets pervers de ces caprices de la nature sur les Hommes, il faut surtout se préoccuper du sort des enfants dont l’essor incombe aux parents.
Il faut donc, et à juste titre, que les parents prennent toutes les dispositions pour que ces fortes chaleurs, cette canicule qui s’abat sur presque toute l’étendue du territoire national ne perturbe la santé de leurs progénitures et bouleverse leur bien être en cette saison chaude.
A maintes reprises d’ailleurs, les spécialistes en santé publique ont, à travers les médias et des séances de sensibilisation et de communication pour un changement de comportement, attiré l’attention des parents quant à la nécessité de protéger leurs progénitures aux organismes si fragiles contre ce mauvais temps qui véhicule plusieurs maladies.
C’est justement pour prévenir ces maladies saisonnières et tropicales qui guettent ces si charmantes et innocentes créatures que sont les enfants que les services de santé mènent activement des opérations de vaccination contre la méningite notamment dont des cas avérés ont été décelés dans notre pays.
L’école étant le réceptacle des enfants, certains établissements scolaires ont décidé d’approcher les services de santé pour organiser des séances de vaccination. Cette synergie d’action entre les secteurs de la santé publique et de l’éducation nationale est à saluer et pérenniser dans l’intérêt des bénéficiaires.
Dans tous les cas, et il faut le dire, aucun moyen n’est à ménager, aucune disposition n’est à écarter pour mettre les enfants à l’abri des conséquences de ce mauvais temps ponctué de forte chaleur et porteur de certaines maladies qui du reste n’épargnent même pas les parents.
Il est vrai que depuis vingt-quatre heures la grosse poussière s’est dissipée et a « migré » vers d’autres horizons mais il n’en demeure pas moins que la prudence doit être de mise.
Tout en scrutant le ciel pour épier les nuages, en cette veille de saison pluvieuse et tout en priant Dieu, le miséricordieux pour qu’il descende sa grâce sur notre pays et le gratifie d’un hivernage fécond, l’esprit des parents doit être aussi focalisé sur ce climat lourd et caniculaire qui perturbe leur quotidien et pourrait avoir des conséquences sur la santé des enfants.
Alou Moustapha (ONEP)