Le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a présidé, hier matin à Niamey, la cérémonie de lancement de la formation de 1.000 conducteurs de taxis et minus bus « faba-faba ». Cette formation qui vise un changement de comportement et de mentalité dans la mobilité urbaine est financée par la coopération Suisse en partenariat avec le Haut-commissariat à la modernisation de l’État. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et la modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa, du haut-commissaire à la modernisation de l’État, M. Adamou Saley Oumarou, du SGA du ministère des Transports et du Chef de bureau de la coopération Suisse, M. Christian EGGS.
Les conducteurs sont les acteurs principaux de la mobilité urbaine qui est un service essentiel dans la capitale, Niamey. C’est ainsi que, le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey, M. Mouctar Mamoudou, a relevé la nécessité et l’importance de cette formation à l’endroit des conducteurs de taxis et de mini-bus, communément appelés « faba-faba ». « Cette formation axée sur le changement de comportement est indispensable, elle est aussi une priorité car, sans ce changement de comportement nous aurions du mal à asseoir des stratégies de la mise en œuvre d’un transport urbain moderne dans notre capitale. Je voudrais dans ce sens saluer et remercier la coopération Suisse de cet accompagnement », a déclaré le président de la Délégation spéciale de la Ville de Niamey. D’après M. Mouctar Mamoudou, les conducteurs font un travail, souvent, dans des conditions difficiles, a-t-il dit, et « c’est pour cela que nous sommes en train de nous mobiliser pour apporter un changement, une amélioration dans le domaine tant dans les infrastructures que dans le fonctionnement ».
Grace au Programme Niamey Nyala du Président de la République dans le domaine des infrastructures, il y’a eu énormément de réalisation en matière de voirie, de support de transport de mobilité dans notre capitale et cela a contribué significativement à changer la ville et à favoriser la mobilité des personnes et des biens, a rappelé M. Mouctar Mamoudou. Mais, il reste encore du travail à faire a-t-il reconnu ajoutant que c’est pour cela que « nous sommes en train de conjuguer des efforts, la synergie afin de relever les défis ».
Pour sa part, le ministre de la Renaissance culturelle, des Arts et la modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa a indiqué que le changement de comportement est toujours une des missions qu’il faut remplir pour que « nous puissions emprunter le chemin durable de développement ». Il a salué la mobilisation des conducteurs à cette session de formation. « La mobilisation que je vois ce matin m’enchante et m’encourage à dire que vous êtes des partenaires incontournables et je voudrais remercier les organisateurs et les assurer de notre disponibilité dans la réalisation ce genre d’action », a dit le ministre de la Renaissance culturelle.
Issoufou A. Oumar(onep)