Le projet Sahel Humain Voice In Governance Activity (SHIGA) a organisé, hier matin à Niamey, un atelier de lancement officiel de la phase de l’incubation de SHIGA. Cet atelier a pour objectif le renforcement des capacités de la société civile à promouvoir, aider et défendre les politiques publiques. C’est le chef du projet par intérim USAID-SHIGA, M. Thomas Johnson qui a présidé l’ouverture de cet atelier.
Dans ses propos liminaires, M. Thomas Johnson a expliqué que, le projet SHIGA a été mis en œuvre pour les trois dernières années et il ya eu au total 5 à 6 groupes d’incubation y compris dans la capitale Niamey. Ce cycle est donc le troisième cycle d’incubations, mais le premier qui sera focalisé sur le programme «Agenda femme paix et sécurité. «Nous avons travaillé avec des organisations de la société civile qui ont eu tendance à travailler sur des questions liées aux femmes, mais c’est pour nous la première fois qu’on a l’opportunité de travailler avec nos nouveaux partenaires du Ministère qui vont souvent parler du plan d’action national pour la prochaine année. Tout au long de ce processus, vous allez avoir sûrement un expert allié à votre travail de plaidoyer pour que ça soit autour de ce plan d’action national» a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Thomas Johnson a indiqué que ce renforcement de capacité est quelque chose de très important et les données qu’ils ont, partant du premier cycle à Niamey, révèlent que les organisations de la société civile en ont réellement et très bien bénéficié. «En tirant profit de cela, nous allons travailler avec vous tous pour collecter ces données de base pour qu’on puisse comparer les niveaux avec lesquels chacun de vous va commencer», a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Abdourahmane Hassan SG/DC, spécialiste USAID a souligné que, cette activité ne se limite pas à un atelier d’un jour, c’est un cycle d’un an. Il a ensuite ajouté que l’USAID a eu beaucoup de succès et de retours sur les cinq phases initiales dans d’autres domaines, de la part des participants mais aussi de la part des responsables régionaux et nationaux sur le thème de travail.
«Le projet SHIGA a été constitué autour d’un triptyque dont le premier volet est la redevabilité des dirigeants demandé par de la société civile. Il faut savoir ce que font les autorités. C’est pour cela que l’objectif se focalise sur le renforcement des capacités de la société civile à promouvoir, à aider et à défendre les politiques publiques qu’elles disent promouvoir, initier, mettre en œuvre. Ainsi, cette incubation donne des capacités techniques, managériales, organisationnelles, de suivi évaluation et aussi sur le processus de constitution d’une ONG», a-t-il dit.
Il a ajouté qu’un autre objectif de la FSVC SHIGA est de construire un cadre d’OSC dirigé par des femmes à Diffa, Tillabéri et Niamey qui sont plus efficaces, proactives et en phase avec les besoins de la communauté. SHIGA s’associe aux institutions gouvernementales locales pour renforcer leurs capacités à répondre aux besoins des femmes dans la zone du projet, à la fois par une planification et une gestion améliorée ainsi que par un meilleur engagement communautaire.
Nafissa Yahaya(onep)