Les épreuves de l’examen du Certificat de Fin d’Etudes du Premier Degré (CFEPD) ont débuté hier sur l’ensemble du territoire nationale. C’est la ministre de l’Education, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif, qui a procédé au lancement officiel des épreuves à l’école Diori Hamani de Niamey. Ainsi, après 11 ans, la reforme ayant suspendu ledit examen n’a permis, non pas de rehausser le niveau des élèves entrant au secondaire, mais a plutôt contribué à sa baisse tragique.
Le CEFPD reprend ainsi, dans la droite ligne de la vision du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) pour l’amélioration de la qualité de l’éducation. A l’échelle nationale, ils sont 403.977 candidats et candidates en quête de leur parchemin pour l’entrée en 6ème.
Animée d’un sentiment de joie et de satisfaction, de voir ces débuts d’épreuves se dérouler dans de bonnes conditions, sans désagrément, à travers l’ensemble du pays, Dr Elisabeth Shérif qu’accompagnent le Gouverneur de la région de Niamey et l’Administrateur délégué de la Ville de Niamey, a donné le coup d’envoi du CFEPD 2024 avec beaucoup d’enthousiasme et d’espoir qu’augure cette reprise pour le rehaussement du niveau des élèves.
Au sortir des salles d’examen, la ministre a eu une pensée spéciale aux enseignantes et enseignants, et aux parents d’élèves qui, en prélude à cette reprise du CFEPD, ont pu préparer conséquemment les candidats. « Lors de nos récentes missions à l’intérieur du pays, tout comme à l’occasion de notre tournée ici à Niamey, nous avons trouvé des enseignants et parents d’élève qui ont organisé, non pas un ou deux, mais jusqu’à trois examens blancs pour certains, afin de rehausser le niveau des élèves et bien les préparer », rappelle la ministre en charge de l’Education. Selon Dr Elisabeth Shérif les résultats de l’évaluation de la réforme ont montré des limites, des insuffisances assez préjudiciables pour la qualité du système éducatif. Et le Président du CNSP, Chef de l’Etat a été attentif aux conclusions du comité de réflexion qui a examiné la pertinence et la nécessité de ramener le CFEPD et le CEPEF1.
Après l’école Diori Hamani, la ministre Elisabeth Shérif s’est rendue à l’école Plateau-Yantala, l’un des centres qui accueillent des candidats malvoyants de Niamey, en compagnie de plusieurs cadres de son département ministériel et de partenaires du secteur de l’éducation. Il faut noter que, depuis toutes ces années, les enseignants à travers leurs structures syndicales et les parents d’élèves ont toujours plaidé pour le retour de ces examens. La ministre de l’Education, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif, a félicité l’ensemble des acteurs de l’école nigérienne, et souhaite bonne chance aux candidats et candidates.
Ismaël Chékaré (ONEP)