Après deux années d’interruption, la deuxième édition du concours national « Ma thèse en 180 secondes » a été lancée le 28 juin dernier à l’école supérieure de la télécommunication (EST). Cette deuxième édition coordonnée par le bureau national de l’agence universitaire de la francophonie (AUF) et les trois écoles doctorales de l’Université Abdou Moumouni de Niamey met en compétition une trentaine de candidats, toutes disciplines confondues. En effet, ce concours lance un défi aux doctorants et aux jeunes docteurs de présenter leurs travaux de recherche en français devant un jury et un auditoire profane et diversifié, de façon simple, concise et convaincante, le tout avec une seule diapositive et en seulement 3 minutes. C’est le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESR) Pr. Ag Arya Moussa qui a procédé au lancement dudit concours en présence du responsable du bureau de l’UAF, Dr. Dan Lamso Nomaou et du directeur général de l’EST, M. Boubacar Issoufou Djibo.
Dans son mot de lancement, le secrétaire général du MESR a expliqué que ce concours initié depuis 2014 par l’AUF, est un événement qui se déroule sur scène et devant un public. Il a pour principales missions : de mettre en lumière la relève scientifique dans toutes les disciplines, d’encourager les jeunes chercheurs à vulgariser leurs travaux de recherche, de les sensibiliser à l’importance du dialogue entre les sciences et la société. Il permet également aux candidats de réseauter avec des chercheurs d’autres disciplines tout en favorisant l’ouverture à d’autres rencontres et même au grand public.
Pr. Ag Aarya Moussa a fait savoir que certains pays de la région Ouest africaine (Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Benin, Sénégal) sont à leur 6ème et 7ème édition. Pour ne pas rester en marge de ce rendez-vous international, a dit le secrétaire général du MERS, le gouvernement du Niger accompagne l’organisation de l’édition 2022 afin d’encourager les organisateurs et les jeunes doctorants nigériens à faire la promotion de la science. En effet, pour Pr. Agarya Moussa, ce concours offre une occasion aux jeunes chercheurs de parfaire leurs aptitudes en communication, tout en leur donnant la possibilité de diffuser leurs recherches dans un espace public.
Il a par conséquent exhorté les membres du Jury à départager les compétiteurs sur la base de leur aptitude et de leur mérite.
Intervenant à cette occasion, le responsable du bureau national de l’agence universitaire de la francophonie au Niger a précisé que ce sont 2 doctorants de l’école doctorale lettres, Arts , Sciences de l’Homme et de la Société (LARSHS), 4 des sciences de la vie et de la terre (SVT) et 11 des sciences exactes et techniques (SET) qui vont concourir et parmi eux 3 vont être primés par un jury composé d’experts du monde de la recherche et 1 par le public . Aussi a annoncé Dr. Dan Lamso Nomaou, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche s’est engagé à accompagner l’organisation des futures finales nationales « ma thèse en 180 secondes » et déjà il prend en charge les trois premiers prix de la présente finale.
Le directeur général de l’EST a également adressé ses encouragements aux différents candidats.
Rahila Tagou(onep)