Quelle est votre appréciation de l’organisation de ces Jeux Olympiques de Tokyo 2020 ?
Cette organisation a répondu à nos aspirations ; elle a été parfaite, et cela malgré la crise liée au COVID 19 qui a freiné beaucoup de choses, il y a eu une participation assez massive des pays. Dans l’ensemble tout s’est bien passé.
Le Niger a marqué sa présence à Tokyo avec sept athlètes en lice. Etes-vous satisfaits de la prestation que vous avez vue à Tokyo?
Je suis très satisfait de cette prestation parce que c’est la première fois que je viens à une compétition internationale et que j’entends que les gens craignent le Niger. Habituellement on dit que c’est le pays faible, et qu’il faut le donner à tout le monde. C’est d’ailleurs le cas illustratif avec notre Taekwondoiste Tekiath Ben Youssef. On lui a donné une athlète du pays organisateur, le Japon. Elle a éliminé la Japonaise. Et quant à Alfaga, tout le monde le craignait; personne ne voulait tomber sur Alfaga. Mais malheureusement je crois qu’il ya eu beaucoup de pression sur ce garçon-là, que ça soit ici, au pays, et même aussi les adversaires. Vous savez seuls les champions perdent. Alphaga a encore de l’avenir devant lui. Il n’a que 25 ans, il est encore jeune. Dans trois ans il aura 28 ans, ce qui veut dire qu’il peut encore conquérir un autre titre. Mais cela dit, nous devons mettre l’accent sur la formation à la base pour que nous puissions faire sortir d’autres champions encore. Tout ce que je peux dire, c’est que dans le sport il faut toujours fournir des efforts. Ce n’est pas de la magie; le sport, c’est le travail. Je sais qu’ils sont dans de bonnes mains et ils travaillent. Mais en sport comme on le dit, il ya toujours un vainqueur et un perdant.
Au vu des prestations de haut niveau ici à Tokyo, quelle est la leçon que vous, en tant que ministre de la Jeunesse et du Sport, vous tirez de ces événements ?
Vous savez, ici c’est ce qu’on appelle le haut niveau. Et les leçons que je tire, consistent à dire à nos athlètes de travailler. Il n’y a que le travail qui paye. Le sport, ce n’est pas de la magie. Le sport c’est le travail, et un peu de chance. Mais il faut mettre le travail à l’avant. C’est ce que je recommande à tous nos athlètes, pas seulement aux Taekondoistes, mais à tous. Parce que les Jeux Olympiques, c’est un autre niveau. C’est la compétition qui regroupe les meilleurs sportifs du monde. Donc, il n’y a que le travail qui peut vous distinguer des autres.
Propos recueillis à Tokyo par Oumarou Moussa(onep)