Lors du point de presse qu’il a animé le 21 février dernier, le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Seydou Asman a annoncé une décision qui détermine le prix du riz en fonction des régions. Selon cette décision signée par le ministre en charge du commerce, le prix du sac du riz de 25kg pour 5 à 25 % brisure est fixé à 13.500F à Niamey, 13.675F à Dosso, 13.825F à Tahoua, 13.925F à Maradi, 14.000F à Zinder, 14.375F à Diffa ; 14.125F à Agadez et 13.650F à Tillabéri.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie a déclaré que ces prix ont été fixés sur la base des données recueillies au niveau des services douaniers, des opérateurs économiques, etc. M. Seydou Asman a rappelé que depuis l’avènement du CNSP, sur instruction du Président du CNSP, Chef de l’Etat, SE le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, un certain nombre de mesures a été prises allant dans le sens d’alléger certaines difficultés aux citoyens nigériens. Malheureusement, le constat est tout autre sur les marchés. « Les efforts fournis et les engagements pris de rendre les produits de première nécessité accessibles à tous sont restés vains. Depuis le mois de novembre, nous nous sommes livrés à un exercice qui consiste à confronter les éléments d’informations que nous avons demandé à certaines structures et opérateurs de nous fournir. Après toute tentative, nous nous sommes rendus compte que par rapport aux produits alimentaires on s’adonne beaucoup à la surenchère. Ce qui n’est pas normal et ne se justifie pas », a déploré le ministre du commerce et de l’Industrie.
Par ailleurs, le ministre Seydou Asman a mis l’accent sur les dispositions prises relativement au respect strict des prix sur l’ensemble du territoire national. « Il faut qu’on soit clair, ces prix vont s’appliquer sur l’ensemble du territoire. Nous allons informer les différents acteurs de toutes les dispositions qui vont être prises pour que chacun s’atèle au respect strict de cette mesure. Faisons l’effort pour que le respect de cette mesure soit une réalité car nous allons mettre toutes les dispositions possibles à cet effet. C’est pourquoi nous avons impliqué les corps des FDS pouvant nous servir pour le respect scrupuleux de ces décisions », a insisté le ministre du Commerce et de l’Industrie avant d’inviter les commerçants à plus de résilience.
Abdoul-Aziz Ibrahim (ONEP)