Le Directeur de la Formation et de la Recherche de l’IFTIC, M. Adamou Rabiou, a annoncé que l’institut envisage d’entreprendre de nouvelles réformes pour qu’il puisse aller vers une école véritablement supérieure.
Dans une interview accordée à l’ANP, M. Adamou Rabiou a fait savoir que ‘’l’école envisage de supprimer de façon progressive le niveau moyen. C’est-à-dire on va commencer à ne plus recruter des élèves en première année avec le BEPC, mais pour ceux qui sont en deuxième et troisième année, ils vont continuer jusqu’à finir leur cycle’’.
Et le responsable d’argumenter, « notre Ministère a constaté que le niveau des élèves de maintenant est trop bas, ce qui ne permet donc pas à un élève titulaire du BEPC de pouvoir évoluer dans certaines filières que nous avons ici à l’IFTIC notamment le journalisme audio-visuel, la documentation, bref dans toutes les filières que nous avons il serait très difficile pour un élève détenteur du BEPC de pouvoir s’en sortir vu le niveau avec lequel ils nous viennent ici », a expliqué M. Adamou Rabiou.
Il a en outre rappelé que, ces réformes sont les résultats de réflexions des comités ad hoc mis en place au niveau du Ministère pour faire des propositions sur la viabilité des structures sous tutelle.
Pour le cas de l’IFTIC, outre la suppression du niveau moyen, le comité a aussi proposé au ministère de demander à l’IFTIC de converger vers le système LMD auquel le Niger a souscrit avec les autres pays de l’UEMOA depuis 2010.
Le directeur de la Formation et de la Recherche a également précisé que le système LDM a ses exigences, donc à partir de l’instant où on le recommande à l’IFTIC et qu’elle accepte d’aller vers ce système. Pour se faire, l’école doit véritablement aller vers une école supérieure, d’où la décision de modifier le nom de l’école qui fait d’ailleurs partie de ces nouvelles réformes proposées par le comité. « Ceci est d’ailleurs l’une des causes de la suppression du niveau moyen puisque tant que ce niveau est toujours là, aller vers une école véritablement supérieure serait un peu compliqué. Pour cela, on a proposé de renommer l’établissement en Ecole Supérieure des Sciences de l’information et de la Communication et des médias (ESSCOM) », a-t-il révélé.
Dans cette dynamique a poursuivi le Directeur de la Formation et de la Recherche, il a été demandé la création à l’IFTIC de nouvelles filières qui soient porteuses et prometteuses telle que le master en communication de crise ou celui sur les technologies de l’information qui va permettre aux étudiants de maitriser tout ce qu’il y a comme la gestion électronique du document.
M. Rabiuo Adamou a enfin souligné qu’il leur faudra des moyens et d’ores et déjà, les plus hautes autorités et le Ministère de tutelle ont marqué leur engagement d’accompagner l’école dans ces réformes.
Créé sous l’appellation du Centre de Formation aux Techniques de l’Information (CFTI) en 1977, cet établissement avait formé 8000 agents dans diverses spécialités de la communication.
(Source : ANP)