La Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s’est ouverte, hier mardi 3 décembre 2019, à Dakar, au Sénégal, sous la présidence du Président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Dramane Ouattara, Président en exercice de l’Union.
La cérémonie s’est déroulée en présence notamment des Chefs d’Etat des pays membres de l’Union dont le Président de la République SEM Issoufou Mahamadou et le Président de la République du Sénégal, hôte du Sommet, SEM Macky Sall. Ce Sommet d’une journée s’est penché notamment sur les modalités pratiques de mobilisation du fonds destiné à la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.
La dirigeants de la CEDEAO, rappelle-t-on, ont décidé, lors d’un Sommet le 13 septembre 2019 sur la Sécurité à Ouagadougou, au Burkina Faso, de mobiliser des ressources internes à hauteur de 1 milliard de dollars, soit 500 milliards de FCA, pour le financement de la sécurité dans l’espace communautaire.
Il s’est agi, au cours de ce Sommet de Dakar, d’instituer un Fonds Régional de Sécurité en vue de mobiliser des ressources au titre de contribution pour le compte des Etats membres de l’UEMOA au financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace communautaire.Ce sommet va notamment analyser les propositions faites lors d’une réunion le 3 octobre 2019 à Dakar des responsables des pays membres de l’UEMOA pour le financement de la lutte contre le terrorisme dans l’espace UEMOA.
Dans un discours d’ouverture de cette conférence, le Président Alassane Ouattara a dit que cette rencontre se tient «dans un contexte où en dépit des avancées que nous enregistrons au plan économique, les menaces à la paix et à la sécurité se font de plus en plus pressantes».
Le Chef de l’Etat ivoirien a souligné l’importance de la solidarité entre les Etats membres de l’Union et a salué les initiatives prises qui concourent à rendre opérationnel le G5 Sahel.
Mais ces initiatives restent confrontées au problème de financement, d’où la nécessité de trouver des moyens de financement alternatifs et durables afin de faire face à ces défis, a-t-il indiqué.
AbdourahmaneAlilou AP/PRN