L’Initiative pour la Finance de la Biodiversité –BIOFIN Niger a tenu, le 26 décembre 2024 à Dosso, la première réunion de son Comité de Pilotage. Il s’agit, au cours des travaux, de présenter les progrès enregistrés depuis le lancement du projet BIOFIN-Niger et de formuler les orientations pour sa mise en œuvre. Financée par le Royaume de Belgique à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Initiative pour la Finance de la Biodiversité-BIOFIN vise à appuyer le Niger à développer les outils de financement innovants pour la biodiversité permettant d’augmenter les ressources dédiées et d’aligner progressivement les dépenses publiques sur les objectifs de la biodiversité. L’Initiative BIOFIN est mise en œuvre dans plus de 40 pays.
La cérémonie d’ouverture de la réunion du Comité de Pilotage a été présidée par le Secrétaire Général du Gouvernorat de Dosso en présence des représentants du Ministère de l’Economie et des Finances, de celui de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, du représentant du bureau PNUD au Niger et de nombreux invités.
Le Secrétaire Général du Gouvernorat de Dosso, M. Abou Idrissa, a indiqué que la déforestation, le changement climatique et la pollution menacent non seulement notre écosystème, mais également notre bien-être économique et social. « Il est donc impératif, a-t-il dit, que nous agissions de manière collective et proactive pour protéger notre environnement à travers le BIOFIN qui est un programme de soutien aux pays visant à identifier les financements publics néfastes ou positifs pour la biodiversité ». Le processus BIOFIN, a précisé le Secrétaire Général du gouvernorat de Dosso, vise à corréler les enjeux de la biodiversité avec des stratégies de financement durables.
Pour M. Abou Idrissa, la conservation de la biodiversité n’est pas seulement une obligation éthique, elle est aussi une nécessité économique. La préservation des écosystèmes, a dit en substance M. Abou Idrissa, favorise l’agriculture durable, le tourisme écoresponsable et permet de lutter contre le changement climatique. En effet, a souligné le Secrétaire Général, depuis le lancement du projet en 2023, des progrès significatifs ont été enregistrés dans l’élaboration et la validation de plusieurs documents stratégiques. M. Abou Idrissa a mis en exergue l’importance des projets innovants d’économie verte et de conservation qui, a-t-il dit, cadrent parfaitement avec les orientations stratégiques des plus hautes autorités de notre pays qui ont fait du volet de la biodiversité une priorité de l’Etat. M. Abou Idrissa a remercié le PNUD pour son appui, et tous les acteurs impliqués pour leur soutien et leur accompagnement dans ce processus.
Auparavant, le représentant du PNUD, M. Abdou Soumaila, a salué l’engagement des responsables des Ministères de l’Economie et des Finances, de celui de l’Environnement, du Conseil National pour l’Environnement Durable (CNEDD) ainsi que toutes les structures partenaires au Projet BIOFIN. « Leur implication et leur vision collective pour un Niger plus résilient et respectueux de sa biodiversité sont essentielles à la réussite de ce projet », a-t-il dit. M. Abdou Soumaila a, au nom de la Représentante Résidente du PNUD, remercié l’équipe BIOFIN global pour son soutien constant ainsi que le Royaume de Belgique pour son soutien financier. Il a réaffirmé l’engagement du PNUD à accompagner le gouvernement aux côtés des autres partenaires dans leurs efforts pour un développement résilient et inclusif.
Mahamane Amadou ONEP/Dosso