La première session du groupe Multipartite de concertation (GMC) du dispositif national de mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence dans les industries Extractives (ITIE) au Niger au titre de l’année 2023 s’est ouverte hier 28 février 2023 à Niamey. L’ouverture de la session a été présidée par la directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Zeinabou Hadari, par ailleurs présidente par intérim du GMC en présence du Secrétaire exécutif du Groupe Multipartite de Concertation (GMC), M. Aksar Abdel-Karim.
Plusieurs points sont inscrits à l’ordre du jour de cette session. Il s’agit de l’examen et adoption de plusieurs documents notamment les procès-verbaux antérieurs ; le plan d’action de la validation ; les termes de référence du comité de validation ; le plan de travail 2023 et divers.
D’après Mme Zeinabou Hadari, il s’agira, à l’occasion de cet exercice particulièrement pour le validateur, d’examiner trois aspects à savoir ; l’engagement des parties prenantes (l’évaluation de l’engagement des parties prenantes et la gouvernance du groupe multipartite) ; la transparence qui consiste à l’évaluation du respect des exigences 2 à 6 de la norme ITIE 2019 relative à la divulgation des informations et données. Cet examen se fera à partir du rapport pays. Et enfin les résultats et impacts (cette composante porte sur l’évaluation des progrès accomplis dans la réalisation des priorités nationales et la contribution au débat public).
«A l’issue de la validation, une note sera attribuée par le comité de validation et le conseil d’administration de l’ITIE internationale. Notre devoir est de faire en sorte que nous ayons une bonne note parce que, c’est du Niger qu’il s’agit. A titre d’exemple le Plan Développement Economique et Social s’est fixé comme objectif une note de 80/100 pour cette première validation », a rappelé la présidente par intérim du GMC.
Cet exercice, a souligné Mme Zeinabou Hadari, est en cohérence d’une part avec les dispositions pertinentes de notre constitution et d’autre part avec la volonté du gouvernement à améliorer la gouvernance en général et ce, conformément aux engagements du Président de la République Mohamed Bazoum tels qu’énoncés dans le programme de renaissance acte III. «Dès lors, on comprend toute l’importance que le gouvernement sous la conduite éclairée de M. Ouhoumoudou Mahamadou accorde à cette validation dont les résultats permettront de juger la qualité de la gouvernance et de la transparence du secteur des industries extractives dans notre pays», a-t-elle précisé.
La directrice de cabinet adjointe en second du Premier ministre, Mme Zeinabou Hadari a par ailleurs demandé aux participants d’examiner de façon objective et constructive les documents qui leur ont été soumis dans l’intérêt exclusif du peuple nigérien.
Nafissa Yahaya (Stagiaire)