Le représentant du président du comité de pilotage des projets ProDAF/MTZ, ProDAF/Diffa, PRECIS et SD3C, M. Abdou Chaibou a présidé à Maradi la cérémonie d’ouverture des travaux de la première session ordinaire dudit comité. Une session qui, entre autres a pour objectif, de s’assurer de la gestion des Projets relevant du Programme est conforme aux accords de financement et aux engagements signés avec le FIDA, l’OFID, le FAD et les autres partenaires ; s’assurer que la stratégie et les activités des projets sont conformes aux politiques et priorités nationales ; s’assurer de la cohésion entre les objectifs et l’atteinte des résultats opérationnels ; veiller à la complémentarité et à la synergie des interventions des projets du Programme avec celles des projets financés par les autres partenaires techniques et financiers dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder.
Dans son discours d’ouverture, M. Abdou Chaibou a indiqué que cette session intervient dans un contexte marqué par une campagne agricole qui n’a pas malheureusement répondu à nos attentes. Cela s’est soldée par un important déficit céréalier et fourrager ; la persistance dans le monde de la Pandémie de COVID 19 avec des conséquences lourdes sur les économies rurales; une insécurité de plus en plus préoccupante dans certaines régions du pays avec pour conséquence une facture sécuritaire importante et préjudiciable aux actions de développement notamment dans des secteurs productifs de l’Agriculture. Il a indiqué que depuis 2019, le Programme NIGER-FIDA a connu une évolution significative tant en termes de financements mobilisés que des partenaires. Le montant actuel du portefeuille du FIDA au Niger, avec le concours de ses partenaires s’élève à plus de 488 millions de dollars US. « L’importance grandissante du portefeuille et les objectifs visés par l’Etat du Niger et ses partenaires à travers ces projets nous interpellent davantage, d’une part à veiller à ce que la gestion soit conforme aux accords de financement et aux engagements convenus avec les différents bailleurs de fonds et d’autre part de s’assurer que l’approche d’intervention et les activités soient en conformité aux politiques stratégiques et priorités nationales » a-t-il dit. Il a ajouté qu’ils doivent être attentifs aux préoccupations soulevées par les équipes de management afin de leur donner les orientations et autorisations nécessaires pour atteindre le niveau de performance qu’ils attendent, à savoir un taux de décaissement final des PTBA 2022 supérieur à 90%.
Par Tiémogo Amadou, ANP-ONEP Maradi