Le ministre de la santé Publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Illiassou Idi Maïnassara a entrepris une visite, hier matin, au niveau des magasins de stockage des intrants antipaludéens, des hôpitaux et centres de santé intégrés (CSI) de Niamey pour superviser la prise en charge des maladies qui sévissent en cette période hivernale et en particulier la prise en charge gratuite du paludisme.
Étape par étape, le ministre Illiassou Idi Maïnassara a visité les magasins de stockage des médicaments, les CSI Madina et Gamkallé. Il a aussi visité le centre national de référence de la
drépanocytose, le centre hospitalier régional Poudrière, l’hôpital Amirou Boubacar Diallo de Lamordé et l’hôpital national de Niamey.
Au niveau de toutes ces formations sanitaires, le ministre en charge de la santé Publique était au chevet des patients, particulièrement les enfants sous traitement du paludisme. Il a aussi visité les différentes pharmacies pour constater la disponibilité des médicaments permettant d’assurer la prise en charge gratuite du paludisme. A l’issue de la visite, le ministre Illiassou Idi Maïnassara s’est dit satisfait de l’effectivité de la prise en charge gratuite du paludisme au niveau les formations sanitaires visitées.
Dans les magasins de stockage des intrants médicaux, l’on constate la disponibilité d’une importante quantité de médicaments antipaludéens. Prendre le paludisme en charge gratuitement est une décision de l’État et cela quel qu’en soit l’âge du patient, a rappelé le ministre Illiassou Idi Mainssara. Avec l’appui des partenaires, le gouvernement a pu mettre en place les médicaments antipaludéens dans toutes les formations sanitaires du pays.
Pour lutter efficacement contre le paludisme, il y a en outre la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), il y a aussi la stratégie de la chimio prévention qui consiste à passer de concession à concession sur l’ensemble du pays pour distribuer des médicaments aux enfants de 0 à 5 ans chaque mois pendant 4 mois. Dans les régions de forte endémicité la distribution concerne même les enfants de 9 ans.
Le ministre en charge de la Santé
Publique a indiqué que, en 2021 le pays a enregistré près de 5 millions de cas de paludisme. Cette année il a souligné qu’il y’a une amélioration très significative et aussi une diminution importante des cas de morbidité. Du 1er janvier au 1er septembre 2022, l’on compte 1.312. 900 cas de paludisme dont 1. 000 300 cas traités et guéris. L’on déplore 900 cas de décès de suite du paludisme.
Pour le ministre en charge de la santé Publique, cela prouve que les actions en cours réussissent. Il y a une diminution importante des cas de paludisme et de décès comparativement à l’année 2021 où l’on a enregistré près de 5 000 cas de décès.
Pour éviter les ruptures, le ministre a exhorté les responsables des formations sanitaires à faire remonter les données à temps pour l’approvisionnement des médicaments. Il y a une quantité importante de médicaments pour couvrir les besoins de tous les CSI et hôpitaux du pays.
Le ministre a enfin instruit les directeurs régionaux et les médecins chefs des districts à effectuer des visites dans les formations sanitaires pour vérifier la situation de la prise en charge gratuite du paludisme.
Par Oumar Issoufou(onep)