Le Coordonnateur national de l’Union internationale des travailleurs de l’Agriculture, l’Alimentation, Hôtellerie, Restaurant, Tabac et des branches connexes (UITA-Niger) M. Diaouga Abdourhimou a animé deux jours durant une session de formation relative au renforcement des capacités des membres des Comité Sécurité et Santé au Travail (CSST) sur les accidents de travail et les procédures de calcul des réparations. Cette formation s’est tenue en présence des représentants des syndicats affiliés.
Avant de commencer les travaux proprement dits, M. Diouga a rappelé aux participants que l’UITA avec ses 405 organisations nationales affiliées dans 126 pays, représentant plus de 12 Millions d’adhérents est à remercier « tant il est vrai, c’est remarquable et significatif qu’elle nous a
toujours accompagnés, appuyés dans la formation de nos cadres syndicaux ». En effet devait préciser le coordinateur, la santé synonyme de l’absence de maladie et de risque et l’hygiène qui signifie encore la propreté sont assurément, des notions qui doivent être préservées et entretenues de manière constante dans un environnement où employeurs et travailleurs vivent ensemble dans le cadre bien entendu des relations professionnelles.
C’est justement dans ce cadre, a-t-il précisé que nous organisons cette formation dont le souci n’est autre que le renforcement des capacités des membres des CSST sur les accidents de travail et les procédures de calcul des réparations, la sécurité et la santé au travail (SST) des agents de l’Etat et enfin la surveillance des conditions du milieu et de l’environnement au travail. Après avoir invité les participants à suivre de manière sereine les exposés, le Coordonnateur de l’UITA leur a notifié que la sécurité et la santé au travail restent et demeurent une nécessité absolue pour bien protéger la vie et la santé des salariés. Pour ce faire, l’employeur est tenu de prendre toutes les mesures utiles, disons, des dispositions qui sont adaptées aux conditions d’exploitation de l’entreprise.
Plusieurs interventions ont été faites au cours des travaux dont celle portant sur les problèmes de santé au travail. Selon un des intervenants M. Baoua Ibrahim Abdou, Directeur des interventions phytosanitaires tout salarié doit, en principe, faire l’objet d’une visite au moment de l’embauche pour apprécier son aptitude à exercer le travail pour lequel l’employeur le destine. Ceci dit, le but est de rechercher une affection dangereuse (contagieuse) pour les autres travailleurs, de proposer si besoin est, une meilleure adaptation du poste à travers son affectation à un autre poste. Et M. Baoua Ibrahim Abdou d’expliquer aux participants, ce que c’est un accident de travail. Ce dernier n’est autre qu’un accident survenu, par le fait ou à l’occasion du travail, à un salarié ou à une personne travaillant, à quelque titre ou à quelque lieu que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs.
En fait, devait-il préciser, il y a plusieurs critères pour qualifier les accidents du travail : le caractère soudain de l’évènement (éblouissement, coupure, chute) ou l’apparition soudaine d’une lésion (douleur lombaire à l’occasion d’une manutention), etc.
Cependant, il convient de déplorer vraiment, la timidité des débats suite aux différents exposés non compris par les participants du fait de leur complexité technique dont beaucoup de participants avaient du mal à comprendre.
Correspondance particulière Dubois Touraoua