La restitution des résultats du 4ème Plénum du 19ème Congrès du Parti communiste chinois (PCC) a été un véritable meeting international auquel étaient présents plus de 350 délégués dont des invités venus de 50 pays des 5 continents. Pour amplifier l’évènement, la Presse africaine était à l’honneur aux travaux à travers 24 journalistes des principaux medias d’Afrique invités spéciaux de la Direction internationale du Comité central du PCC et du Quotidien du peuple chinois. Les assises de ce Plenum, qui se sont tenues à Nanshang, capitale de la Province du Jiangxi, ont, dans l’esprit comme dans la lettre, consacré et célébré la nouvelle ère que vit le PCC sous la houlette et la pensée de son dirigeant Xi Jinping. Elles ont également été l’opportunité de rappeler la place du continent africain dans le cœur des dirigeants chinois dont la volonté de construire un destin commun Chine-Afrique est chaque jour plus affirmée. Le choix de la province de Jiangxi pour tenir ces assises n’est pas fortuit. Il rappelle au vaillant peuple chinois le symbolisme de cette Province dans le combat qui a abouti à la formation de la République populaire de Chine il y a 70 ans. Dans son intervention au cours de la réunion, M. Shen Quianfang, a restitué les conclusions du 4ème Plénum en trois points essentiels : « Maintien de la direction globale du Parti communiste chinois étant entendu que dans la Chine socialiste, le Parti est la plus haute force politique. Aussi la modernisation du système et de capacité de la gouvernance doit être sous la direction du Parti. 2ème principe : maintenir le principe de développement centré sur le peuple. En effet pour le Comité Central du PC, servir le peuple cœur et âme est le principe fondamental du Parti. Aussi la décision de moderniser le système et de renforcer la capacité de la gouvernance a pour but de satisfaire l’aspiration du peuple à une vie toujours plus belle. Enfin 3ème principe, maintenir l’harmonie entre l’homme et la nature à travers une politique volontariste de respect et de sauvegarde de l’environnement. Pour le plénum, la modernisation du système et la capacité de la gouvernance doivent trouver un équilibre entre l’homme et la nature. Au cours de cette grande rencontre du donner et du recevoir, les délégués de plusieurs pays sont intervenus et ont unanimement salué le socialisme à la chinoise sous la direction du PCC qui a permis aujourd’hui à la Chine d’être là où elle est en termes de développent économique, social et technologique mais aussi un pays soucieux de la paix et le respect de la souveraineté des autres pays. Les délégués africains se sont largement fait entendre en mettant notamment en exergue les perspectives toujours prometteuses entre la Chine et les pays africains, qui, dans leur grande majorité ont besoin d’infrastructures et d’une exploitation avantageuse de leurs ressources naturelles. Aujourd’hui plus que jamais l’initiative de Xi Jinping de la “Ceinture et la Route” réjouit les pays africains car elle porte en elle l’espoir de briser le carcan dans lequel se trouve l’Afrique par rapport au commerce mondial. En effet l’initiative la Ceinture et la route n’est rien d’autre que la résurrection de la Route de la soie qui avait permis, durant le moyen âge de réunir dans une prospérité commerciale, l’Asie, l’Orient, l’Occident et même l’Afrique à travers les grandes routes terrestres et maritimes. Le projet consiste pour la Chine de financer des grandes infrastructures modernes de communication qui la relieront au reste du monde dans une vision partagée de la prospérité mondiale. Un défi que la Chine a la capacité et les moyens techniques de relever, tant les giga infrastructures et les travaux herculéens sont devenus l’apanage des chinois. En 70 ans, la Chine a fait un bond spectaculaire passant de pays pauvre de tiers monde au rang de superpuissance mondiale. Pour Lee Chi Chuan, DG adjoint du Quotidien du Peuple chinois, “l’année 2019 marque 70 ans pendant lesquels la Chine a compté sur ses propres forces”. Certes les pauvres il en reste encore en Chine, plus exactement quelques milliers qui répondent aux critères de pauvreté définis par les Nations Unies mais qui vont sortir officiellement de cet état de précarité au courant de l’année 2020.
Par Mahaman Bako, Envoyé special(onep)