Les prières et invocations se multiplient à Niamey en faveur de la paix
L’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, le Colonel Boubacar Soumana Garanké a assisté, dans la matinée du vendredi 23 Août 2024 à la Grande Mosquée de Niamey, à une séance de lecture du Saint Coran et des invocations. Organisée par l’Association des Chefs traditionnels des quartiers de Niamey en collaboration avec le Conseil Islamique du Niger, cette séance de lecture du Saint Coran a pour but d’invoquer la clémence et la bénédiction d’Allah (SWA) en faveur des dirigeants, du peuple nigérien, et pour la paix, la sécurité ainsi que pour un hivernage fécond.
La Grande Mosquée de Niamey est connue pour cette tradition de lecture du Saint Coran et de prières collectives pour implorer la clémence d’Allah. En effet, le Niger fait face, au quotidien, à de multiples défis dont la gestion des inondations causées par les fortes précipitations enregistrées cette année avec malheureusement des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants.
Dans son intervention à cette occasion, le Président de l’Association Islamique du Niger, Cheikh Djibril Soumaila Karanta a d’abord souhaité la bienvenue aux fidèles musulmans pour leur participation à cette séance de lecture du Saint Coran et de prières collectives. Il a par ailleurs indiqué que cette assemblée qui s’est réunie avec tous les Chefs traditionnels des quartiers de Niamey ainsi que l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey a pour but de faire une lecture du Coran et de prononcer des ‘’Duas’’ pour le Niger afin que cette pluie soit bénéfique pour la population et le pays.
Pour sa part, le président de l’Association des Chefs traditionnels des quartiers de Niamey, Elhadj Moussa Garba, du quartier Goudel s’est réjoui de prendre part à cette séance de lecture du Saint Coran. « Cette activité est d’une importance capitale surtout dans le contexte actuel où les crises se multiplient à travers le pays. Ces prières sont particulièrement dites pour implorer Allah afin qu’il gratifie notre pays d’un hivernage fecond », a-t-il conclu.
Abdoussalam K. Mouha (ONEP)
