
Célébré une fois dans l’année, juste deux mois et 10 jours après la fête de l’aïd el fitr, la fête de l’aïd el kebir ou encore fête ‘’des moutons’’ est l’une des fêtes d’une grande importance pour la communauté musulmane. Ainsi à quelques jours de cette fête de tabaski, hommes et femmes se précipitent dans les différents marchés de la ville de Niamey afin de se procurer des ingrédients nécessaires. L’affluence des clients autour des vendeurs des épices et piments est perceptible. Il suffit juste de faire un tour au petit marché de Niamey, l’épicentre de la vente des épices pour s’en rendre compte.
Le piment est un aliment vivace très consommé par la population nigérienne surtout en cette veille de fête des moutons. Omar, un revendeur de piment sec au petit marché de Niamey nous explique que malgré la cherté des produits, les clients sont fidèles. « Chaque année, quand une fête s’approche les produits augmentent de prix » a-t-il souligné.
Selon Omar, les prix de la tasse du piment varient de 1000 à 1200 FCFA. Il provient la plupart du temps de l’Inde, de l’Algérie et du Nigeria.
Pour sa part, M. Soumaila Soumana, un client rencontré dans ce marché, il dit avoir trouvé les produits chers. ‘’ J’ai l’intention de faire beaucoup d’achats. Mais, les produits sont chers. Nous demandons à l’Etat à travers les services compétents d’être regardant sur ce qui se passe dans nos marchés. La cherté a atteint des proportions inquiétantes’’, a-t-il plaidé
Samira Mohamed, une jeune femme qui est venue au marché acheter des condiments, ajoute aussi que le prix du piment connait une hausse vertigineuse. ‘’ A chaque veille de fête, nous nous retrouvons dans cette situation de cherté extrême. La mesure du piment qu’on vendait à 750 voire 800F, coûte aujourd’hui 1000 FCFA.
Salima Hamadou Mounkaila (ONEP)