Le Niger à l’instar de la communauté internationale célèbre, aujourd’hui 10 décembre, le 73ème anniversaire de la déclaration des droits de l’homme. Cette année, la journée est placée sous le thème de «l’égalité ». A cette occasion, le président de la commission nationale des droits de l’homme, Maty Elhadj Moussa, a livré un message dans lequel il a situé le contexte mondial marqué par la montée de l’insécurité et l’accroissement de la pauvreté, nés des injustices sociales, des effets du changement climatique et des atteintes graves aux droits fondamentaux de l’homme dont entre autres le droit à la vie, à la liberté de pensée, de croyance, d’expression, d’aller et venir et de manifester.
Dans son message, le président de la CNDH a expliqué qu’au Niger, le préambule de la constitution du 25 novembre proclame l’attachement indéfectible du peuple nigérien à la déclaration universelle des droits de l’homme. « Cette déclaration a donc plus qu’une simple portée morale, elle fait partie intégrante de notre corpus juridique interne. Elle est une véritable boussole pour toutes les nations du monde dans leur perpétuelle quête de liberté et de l’épanouissement de l’être humain », a-t-il ajouté.
Ainsi, selon le président de la CNDH, la matérialisation des prescriptions de la DUDH doit être un idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations. « Il s’agit donc d’un combat de tous les instants, que les citoyens et les gouvernants, devraient mener, chacun à son niveau en surmontant les intérêts particuliers, les multiples clivages et en faisant preuve de sens de responsabilité », a-t-il déclaré
Selon le président de la CNDH, au Niger, ce 73ème anniversaire de la DUDH intervient dans un contexte fortement marqué par la persistance des défis sécuritaires et humanitaires auxquels sont confrontées les laborieuses populations qui aspirent à vivre en paix dans leur terroir. Face à toutes ces situations, « la CNDH continuera de veiller au respect des droits humains des citoyens et apportera toujours son appui aux actions salvatrices de tous, notamment de l’Etat et les organisations de la société civile, pour la résolution de la crise majeure qui affecte le bien être des concitoyens », a-t-il assuré
Evoquant l’actualité, le président de la CNDH a noté les cas les plus récents survenus à Diffa, Maradi, Tahoua et Téra pour lesquels la CNDH, conformément à ses missions de promotion et de protection des droits humains, suit de très près les enquêtes juridiques en cours devant les juridictions compétentes. Aussi, « la CNDH, fidèle à son mandat, travaillera à ce que le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire ne soit plus qu’une vue de l’esprit ou dans des discours seulement, mais dans les actes que nous posons », a-t-il conclu.
Par Farida Ibrahim Assoumane(onep)