L’Aassociation Nigérienne pour un Développement Durable (ANDD Garkua) a tenu, le samedi 24 février 2024, son Assemblée Générale Annuelle. Ces travaux ont permis de passer en revue le bilan de Garkua et d’envisager de nouvelles perspectives pour l’avenir. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Conseiller Technique du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, M. Ibrahim Salissou, en présence des représentants des agences du Système des Nations Unies ainsi que de plusieurs invités.
À l’ouverture des travaux, le Conseiller Technique du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire a salué les efforts déployés par les organisations Non Gouvernementales dans le cadre du développement du Niger. « En 2021, dans le cadre du financement de leurs activités, les ONGs internationales ont mobilisé environ 99 milliards de FCFA, tandis que les ONGs nationales 31,3 milliards. Plus de 100 milliards de FCFA qui ont été investis par les ONGs en général dans le cadre de l’accompagnement des efforts de notre pays, en finançant diverses actions de développement », a-t-il relevé.
M. Ibrahim Salissou a ajouté que l’ONG Garkua s’est distinguée par ses différentes contributions à travers la mise en œuvre de plusieurs projets visant à améliorer les conditions de vie des Nigériens en général et celles des zones rurales en particulier, afin de contribuer à l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Le Conseiller Technique du ministre de l’Intérieur a enfin rassuré de la disponibilité du Ministère à apporter tout le soutien nécessaire et utile dans la mise en œuvre des activités de l’ONG tant que celles-ci restent dans le cadre délimité par l’État.
Pour sa part, le Président du Conseil d’Administration de l’Association Nigérienne pour un Développement Durable (ANDD Garkua), M. Barré Amadou Cheffou a rappelé que l’ONG Garkua est née à Niamey le 24 février 2016. « À sa création, l’ONG Garkua avait pour ambition d’être utile aux communautés de notre pays. Elle a bénéficié de son premier financement en février 2017 à travers le Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et du Développement Urbain (PGRC-DU). L’ONG a pu démarrer son tout premier projet en appui aux groupements féminins situés autour des périmètres hydroagricoles de Tara, Sakondji et Kessa dans la commune de Gaya », a-t-il dit. Il a ajouté qu’à cette date, l’ONG Garkua a exécuté quarante-sept (47) projets qui lui ont permis de toucher l’ensemble des huit (8) régions du Niger.
M. Barré Amadou Cheffou devait aussi ajouter que ces réalisations ne sauraient se faire sans l’accompagnement et le soutien des autorités nigériennes, et des agences du Système des Nations Unies. « Partout où nous intervenons, nous le faisons de concert avec les communes, les services techniques déconcentrés de l’Etat, l’administration départementale et les leaders locaux. Ces derniers sont impliqués dans le ciblage, la réalisation et le suivi évaluation de nos différentes activités », a-t-il souligné. Le Président du Conseil d’administration de l’ONG Garkua a aussi salué la permanence des appuis financiers importants de l’Union Européenne dont l’ONG Garkua a bénéficié dans le cadre de la consolidation de la paix et de la sécurité au Niger. « Ces appuis nous ont permis d’être efficacement présents dans le Kawar, le Damagaram, et le Manga à la grande satisfaction des populations de ces zones du pays », a-t-il indiqué.
De part son objectif de contribuer à un développement économique et social durable équitable et inclusif à la base, l’ONG Garkua se propose, de manière spécifique, de formuler et mettre en œuvre des projets de développement prenant en compte les principes du développement durable, d’élaborer et mettre en œuvre des programmes et projets de renforcement de la paix et de la résilience communautaire, de développer et mettre en œuvre des actions de promotion d’une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’appuyer les efforts de défense et de restauration des terres agropastorales dans notre pays avec la participation active des communautés à la base.
Yacine Hassane (ONEP)