
Photo de famille des membres de la FEN
La Fédération des Ecrivains du Niger (FEN) a organisé, le samedi 5 avril 2025, son Assemblée Générale constitutive et élective au Centre Culturel Omarou Ganda de Niamey. Cette activité a pour objectif la mise en place de la FEN qui va regrouper tous les écrivains du Niger afin de reprendre toutes les activités culturelles en prévoyant des structures qui peuvent s’adapter aux réalités actuelles. Il s’est aussi agi de mettre un nouveau bureau qui est désormais dirigé par Dr. Saley Boubé Bali. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, M. Oumarou Assoumi, du président de séance de l’Assemblée constitutive de la FEN, M. Abdou Badjé Ibrahim Maissouma ainsi que de plusieurs invités.
A l’ouverture de cette activité, le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, M. Oumarou Assoumi, a transmis, au nom du ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, ses salutations fraternelles et patriotiques aux participants. « Nous sommes très honorés de participer à cette activité parce que c’est une activité qui cadre parfaitement avec les ambitions du Ministère en matière de Culture et notamment en ce qui concerne la littérature », a-t-il dit. M. Oumarou Assoumi a précisé que le Ministère a des mécanismes pour appuyer tous les acteurs culturels, notamment les écrivains. « Nous avons le Fonds National du Développement des Arts et de la Culture (FONDAC) qui appuie tous les acteurs culturels pour faire de la culture un levier de développement. Nous avons aussi plusieurs structures qui accompagnent les écrivains », a-t-il ajouté.
Pour le Secrétaire Général du Ministère de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, la création de la FEN est intéressante dans le sens où elle va permettre de fédérer toutes les énergies au niveau de la littérature, surtout que le Ministère a constaté que les différentes associations existantes, souvent ne travaillent pas en synergie. « Ce serait l’occasion, avec la création de la fédération, de faire en sorte qu’il y ait un rassemblement de toutes les associations autour d’un idéal et vous savez que le Niger évolue au sein de l’AES parce qu’on a déjà signé un mémorandum d’entente pour la politique culturelle commune. Dans ce mémorandum, il y a une place accordée aux artistes et à la culture. Si vous faites toutes les actions dans un cadre fédérateur, il va sans dire que le Niger va être représenté au niveau de l’AES dans le cadre des activités culturelles et spécialement au niveau de la littérature », a-t-il expliqué.
M. Oumarou Assoumi a assuré que le Ministère est en train de réfléchir sur comment ressusciter le mois du livre. « A un moment au Niger, il y avait une grosse activité culturelle littéraire dénommée ‘’ le mois du livre et de la lecture publique’’, mais ça fait un moment que cette activité a cessé d’être. C’est pourquoi, le ministre en charge de la Culture envisage de remettre cette activité sur la table pour que les écrivains puissent être récompensés à leur juste valeur », a -t-il ajouté.
Le président de séance de l’Assemblée constitutive de la FEN, M. Abdou Badjé Ibrahim, a exhorté les participants à maintenir ce cap de bonne entente afin de faire de cette fédération un cadre dynamique d’actions et d’excellents résultats qui bénéficiera à chacun et à tous.
Pour sa part, l’écrivain-éditeur, M. Boubé Hama, a indiqué que l’un des éléments clés qui a animé l’initiative de la création de cette fédération est la nécessité d’unité. « Nous, écrivains, avons longtemps œuvré dans des espaces isolés, parfois fragmentés. Il est grand temps que nous nous unissions autour d’une vision commune », a-t-il déclaré.
Le nouveau président de la FEN, Dr Saley Boubé Bali, a saisi cette opportunité pour remercier les délégués qui viennent de lui faire confiance pour conduire ce premier bureau de la Fédération des Ecrivains du Niger. « C’est un devoir et une responsabilité pour moi de relever un certain nombre de défis parmi lesquels celui de faire marcher la chaîne du livre au Niger en apportant notre contribution dans la dynamique, la valorisation des cultures nigériennes », a-t-il conclu.
Abdoussalam K. Mouha (ONEP)