Cette semaine, l’actualité a été marquée par la tenue à Niamey d’un atelier national de validation des documents thèmes de recherches du répertoire des chercheurs et du recueil des technologies agricoles élargi aux acteurs et décideurs de la recherche agronomique.
Ces travaux qui ont duré deux jours ont eu pour thème central « la Recherche agronomique, moteur de la transformation agricole et du développement durable : quelle contribution pour la souveraineté alimentaire au Niger ? ». La journée de recherche agronomique constitue, après le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-Niger), la deuxième activité de promotion des résultats de la recherche dans notre pays.
Sans nul doute, en dynamisant la liaison recherche-vulgarisation et le dialogue avec les acteurs et parties prenantes de la filière couplé avec un appui aux initiatives agricoles privées, le Niger parviendra à transformer toute la chaine agricole. Du reste, malgré les atouts et les potentialités dont regorge le secteur agricole, force est de constater qu’après 63 ans d’indépendance le Niger peine à assurer sa sécurité alimentaire et reste toujours tributaire des approvisionnements étrangers.
Afin d’aboutir à court et moyen terme à un changement de comportement des acteurs de ce secteur, il est nécessaire de considérer que la refondation de notre agriculture pour bâtir notre souveraineté agricole ne doit pas être un simple slogan mais une véritable prise de conscience. S’agissant de la compétitivité des produits agricoles sur les marchés, il faut promouvoir l’utilisation des technologies et innovations prouvées pour justement donner un nouvel élan aux productions agricoles et au surplus les booster.
Toujours dans le domaine agricole, on retient, cette semaine, à Niamey, les activités entrant dans le cadre de la foire agro-alimentaire organisée par les épouses des forces de défense et de sécurité. Cette foire selon les organisatrices a eu le mérite de permettre à chaque participante de mieux gérer son foyer en intégrant d’autres aliments locaux, des astuces et recettes de cuisine afin d’économiser sur la consommation du riz.
Enfin, il faut noter que cette foire consiste entre autres à amener les femmes à changer de régime alimentaire au cours de ce mois béni de Ramadan, à alléger les dépenses à échanger et créer des liens avec toutes les femmes concernées et participantes.
Alou Moustapha (ONEP)