Jeudi dernier, le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP), Chef de l’État, a répondu favorablement aux cris de cœur et à une des aspirations profondes des Nigériens en décidant de réduire le prix des hydrocarbures à la pompe.
Ainsi, a décidé le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, agissant au nom du CNSP et du gouvernement, à compter du 23 Juillet 2024 à Zéro heure sur l’ensemble du territoire national les prix des hydrocarbures sont fixés comme suit :
Super 91 : 499 FCFA, le litre ; Gasoil : 618 FCFA, le litre.
Ainsi donc, dans le domaine des hydrocarbures, le Président du CNSP, Chef de l’Etat, vient de prendre une décision attendue par les Nigériens depuis plus d’une dizaine d’années.
Pourtant, depuis 2011, notre pays était « régenté » par un système beaucoup plus politicien que politique qui se prévalait de l’onction populaire et qui prétendait assurer le bonheur des populations.
La gestion du pétrole s’enlisait entre tabou, secret de polichinelle et gestion opaque entre tenants du pouvoir au grand dam des populations qui tout en achetant le Super 91 et le Gasoil à un prix élevé pour un pays producteur voire exportateur de pétrole se demandaient « où va l’argent du pétrole ? » et « A qui profite l’argent du pétrole ? ».
A travers cette baisse des prix à la pompe, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani vient de répondre à toutes ces questions lancinantes qui taraudaient, depuis douze ans, l’esprit du commerçant, de l’industriel, de l’entrepreneur, du transporteur, du boutiquier du coin et de la vendeuse de beignets « d’à côté », du consommateur anonyme entre autres.
Avec le CNSP, le pétrole profitera à l’ensemble des fils et filles de la Nation ont décidé le CNSP et le gouvernement.
C’est pourquoi du reste, le CNSP et le gouvernement invitent l’ensemble des opérateurs économiques à répercuter cette baisse sur les prix des produits et services conformément aux engagements souscrits.
L’objectif de cette réduction est, bien entendu, de permettre la baisse du prix des transports et par voie de conséquence celle des produits de première nécessité.
Cette décision vient ragaillardir le peuple souverain et résilient du Niger, des villes, villages, et hameaux, demeuré endurant et stoïque face aux sanctions hors-norme infligées au Niger par des organisations communautaires en violation flagrante de leurs propres textes.
Le Mardi 16 Juillet 2024, le Premier Ministre, ministre de l’Economie et des Finances a d’ailleurs demandé à l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) de faire son propre examen de conscience en diligentant une étude sur l’impact de ses propres sanctions sur ce peuple souverain et fier du Niger.
Alou Moustapha (ONEP)