Généralement, la dernière semaine de la fête de Ramadan, les marchés sont bourrés de légumes de tout type. En cette période de fin de Ramadan, les légumes inondent la capitale. Dans les marchés, cette disponibilité se constate non seulement chez les grossistes, mais aussi chez les revendeurs. Ainsi, c’est une occasion pour la ménagère de bien remplir son panier afin de préparer le repas de la fête.
Tomate fraiche, choux, oignon, poivron, piment vert sont entre autres des légumes prisés par les femmes pendant cette période. Ces produits dont les prix ont connu une flambée et une rareté sur les marchés de Niamey, il y a quelques mois de cela, sont disponibles et accessibles aujourd’hui à un prix plus raisonnable. Selon Issa, un vendeur, les légumes proviennent du Nigeria et de certaines localités du Niger. Les produits sont partout dans le marché et à un prix abordable. « Chez moi, je vends la tasse d’oignon à 600 F, la demie tasse à 300 F et le petit saut à 125OF. Quant à la tomate, c’est à 1.000F qu’on vend la ‘’Tiya’’, et le demi à 500F », a indiqué Issa, un vendeur trouvé sur place au marché harobanda. Selon ce vendeur, cette baisse des prix de ces condiments est due à leur disponibilité en cette période. Outre la tomate qui se vend à un prix abordable, l’oignon aussi se vend à un bon prix sur le marché. « On vend la tasse de poivron à 500F et la demie tasse à 300F, le piment vert, la tasse se vend à 1.000F», a confié une vendeuse de condiments. Selon elle, la crainte qui les habite en tant que commerçants, c’est la mévente. « Pour le moment il n’y a pas assez de clients, et il y a tellement de produits qu’on risque même de jeter parce que ce sont des produits périssables », a-t-elle souligné. Du côté de la ménagère, cette baisse des prix est une aubaine. Mme Abdoulaye Halima est venue faire son panier de la ménagère au marché de Harobanda, chez un vendeur de légumes. Elle souligne que les légumes sont disponibles et à un bas prix en cette veille de la fête de Ramadan, contrairement aux années antérieures. « Avant, à la veille de la fête, les légumes coûtaient chères, mais vraiment cette année, je trouve que tout est moins chère », confie-t-elle.
Moumouni Saley Daba (stagiaire)