Dans le cadre du lancement de la mission de préparation du Rapport combiné d’achèvement du document stratégies pays (DSP, 2018-2022) et de revue de performance du portefeuille 2022, M. John Andrianarista, Représentant Résident, Responsable-Pays du bureau de la Banque Africaine de Développement, et M. Diallo Kalilou, économiste en charge du Niger, ont co-animé une conférence de presse relative aux investissements que projette la banque dans les secteurs de l’agriculture, de l’énergie et du transport.
En prenant la parole, M. John Andrianarista a rappelé que la performance de la coopération entre la Banque Africaine de Développement relève du souci d’améliorer les performances sur plusieurs axes dont l’appui de la banque dans la mise en œuvre du PDES qui vient de s’achever. Aussi, les renforcements de capacités reposent à la fois sur les formations et aussi et surtout sur les mises à disposition d’un personnel qualifié.
« Dans d’autre circonstances, nous dirons que les appuis porteront sur les vecteurs clés qui ont été définis communément par la Banque et le gouvernement, ce qui explique notre investissement dans le secteur de l’agriculture, des transports et de l’énergie. Ces différents investissements en tant que tels ont un effet spécifique dans les secteurs mais aussi un effet de levier parce que ça permet de libérer les différentes potentialités », a-t-il indiqué.
Ainsi, tout au long de cette revue, selon le Représentant de la BAD, il faut noter qu’il y a une amélioration des performances et qu’il faut valider les derniers chiffres à partir des informations qui sont à leur disposition. « Mais d’une manière générale, nous ne parlons pas d’une régression de la performance du portefeuille du Niger mais plus que du fait qu’on n’a pas atteint la performance attendue. Il faut d’abord mieux définir les investissements qui seront faits, ensuite il y’a le besoin de renforcement de capacités », affirme-t-il.
Pour Diallo Kalilou, économiste en charge du Niger, son allocution porte sur l’appréciation concernant l’économie du Niger, car selon lui, si on examine son parcours les 10 dernières années, l’économie nigérienne a connu un taux de croissance du produit intérieur brut honorable en comparaison des pays de l’UEMOA.
« Cette performance économique qui a été observée est le fruit des efforts qui ont été développés par les autorités en terme d’actions dans les domaines des reformes sectorielles et des investissements. Il faut que ces reformes soit poursuivies pour permettre à l’économie nigérienne d’être plus productive, plus industrialisée », a-t-il souligné.
Par Rachida Abdou Ibrahim(onep)