La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) avec l’appui de l’Union européenne à travers le projet « Renforcement du Dispositif de Promotion et de Protection des Droits Humains au Niger », a organisé une session de formation à l’intention des cadres administratifs et techniques de la CNDH sur les techniques d’investigation, particulièrement sur la protection des victimes et des groupes vulnérables. La cérémonie d’ouverture a été présidée par la vice-présidente de la CNDH, Mme Kako Fatima, en présence du secrétaire général de la région de Dosso M. Soumana Karimoune, des cadres de la CNDH et de nombreux invités.
Pendant trois jours que dureront les travaux, les participants seront outillés sur les techniques d’investigation, la lutte contre les violences sexuelles, la protection des groupes vulnérables notamment les femmes, les enfants et les personnes handicapées pour qu’ils accomplissent convenablement leurs missions de promotion et de protection des droits humains. Les différentes thématiques seront animées par des d’éminents consultants.
Dans le discours qu’elle a prononcé à cette circonstance, la vice-présidente de la CNDH Mme Kako Fatima a longuement évoqué la mission de protection des droits humains dévolue à la CNDH. Investiguer ou enquêter sur les violations des droits humains a-t-elle souligné, exige la connaissance et la maîtrise de méthodes et techniques appropriées tant dans l’organisation que dans la phase de collecte des informations. Parlant du choix du présent atelier, Mme Kako Fatima a indiqué qu’il n’est pas fortuit, il émane a-t-elle précisé du rôle et de la mission de la Commission Nationale des Droits Humains.
Comme dans plusieurs contrées du monde a fait remarquer la vice-présidente de la CNDH, notre pays ne fait pas exception. Ces violences a-t-elle précisé traduisent des inégalités et disparités entre hommes et femmes qui tiennent leurs origines du système social basé sur le patriarcat ; un système qui crée et perpétue de mauvais préjugés et stéréotypes sociaux envers les femmes. Il en est de même pour les survivances des
pesanteurs socioculturelles tenaces et des pratiques traditionnelles et coutumières.
La vice-présidente de la CNDH a longuement insisté sur les mesures législatives, institutionnelles et administratives prises par le Niger pour lutter efficacement sur ces phénomènes. La CNDH a-t-elle indiqué, en tant qu’institution constitutionnelle investie de la mission de veille à l’effectivité des droits humain sur toute l’étendue du territoire national n’est pas restée en marge dans cette lutte pour la promotion et la protection des droits des femmes, des enfants et de toute autre personnes vulnérable.
Auparavant dans son discours de bienvenue, le secrétaire général de la région de Dosso, M. Soumana Karimoune s’est réjoui du choix porté à la région pour abrier cette importante rencontre de la CNDH et a fondé l’espoir que les connaissances acquises permettront aux participants d’aborder avec rigueur et professionnalisme toutes les questions liées aux droits humains.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso