On constate depuis quelques jours que les différentes voies d’accès au Grand marché ainsi que d’autres artères de la capitale sont totalement débarrassées de l’imbroglio dû aux étals commerciaux sur la voie bitumée et autres vendeurs ambulants qui circulent allègrement sur la chaussée. En effet, si l’option prise par les nouvelles autorités de la Ville de Niamey s’inscrivait dans la durée, les usagers de la circulation aux alentours de ce principal établissement commercial connaitraient un réel soulagement.
le vendredi 3 Mai 2024, le constat est saisissant pour les usagers et commerçants du Grand marché et autres carrefours de la capitale. Les voies sont dégagées de tout encombrement qui jadis rendait la circulation infernale avec des embouteillages monstres. Ainsi, du rond-point Maourey jusqu’au rond-point de la mosquée Ali Mossi, et la voie menant du rond-point liberté à la mosquée Ali Mossi, la circulation est complètement fluide. C’est le même constat qui se dégage au niveau du marché Wadata. La méthode adoptée par les autorités de la Communauté Urbaine consiste à placer des éléments mobiles en faction pendant toute la journée pour veiller au grain afin de ne donner aucune possibilité aux anarchistes de s’y installer. Le déguerpissement opéré par le passé n’avait pas émoussé les élans des vendeurs ambulants. Au contraire, ils étaient aussitôt revenus pour continuer à occuper une partie du goudron, avec tout le risque que cela comporte.
M. Hassan Garba, un commerçant au Grand marché témoigne : « la décision des nouvelles autorités de la Ville de Niamey est salutaire dans la mesure où elle ne vise ni plus ni moins qu’à mettre de l’ordre, toute chose qui a été négligée sinon mise entre parenthèse par le passé. Le désordre était à son comble. Les voies qui mènent au Grand marché étaient inaccessibles. Tout le monde se plaignait du laxisme des anciennes autorités », a-t-il détaillé, tout en félicitant les autorités actuelles de la Ville de Niamey pour avoir restauré l’ordre.
Les alentours du Grand marché étaient la bête noire des automobilistes en l’occurrence les taximen pour qui, le travail est une course contre la montre. Leur raisonnement se focalise sur les frais de carburant de la journée et l’incontournable versement journalier. M. Mounkeila Niandou est un conducteur de taxi que nous avons approché à côté de la mosquée Ali Mossi. Tout souriant, le jeune taximan soupire en disant que le travail mené par les autorités de la Ville de Niamey ressemble à une épine qu’on a enlevée des pieds des usagers de la circulation. « Avant cette opération salvatrice, je me tapais une vingtaine de minutes entre le rond-point Ali Mossi et les vendeurs de cola. Quelle perte de temps ! » s’exclame-t-il avant de se réjouir du changement opéré par les autorités de la Ville de Niamey.
Moumouni Idrissa Abdoul Aziz (Stagiaire)