Mme Bachir Aissata Dicko
Titulaire d’un master 2 en direction financière contrôle de gestion audit, Mme Bachir Aissata Dicko s’est lancée très tôt dans l’entrepreneuriat en créant l’entreprise «Authentiques saveurs» en 2018. L’entreprise installée au quartier Koira Kano, de Niamey est spécialisée dans la production et la commercialisation de sirop naturel. Selon, Mme Bachir Aissata Dicko, l’idée de création de son entreprise lui vient de la passion pour l’entrepreneuriat qu’elle nourrissait depuis sa tendre enfance. « L’idée était enfouie en moi depuis ma tendre enfance, mais c’est seulement lorsque j’ai été contrainte de ne plus pouvoir aller au boulot pour des raisons de santé que j’ai enfin concrétisé mon idée grâce au soutien de mon mari », confie la jeune entrepreneure qui est mariée et mère de trois enfants.
En effet, poursuit-elle, ses produits sont 100% naturels sans conservateur ni additif. Son objectif est surtout d’offrir des produits qui répondent aux attentes des clients en respectant leur souci de santé. Elle dispose aussi d’une autre gamme de produits sans sucre pour les personnes diabétiques et ceux qui évitent le sucre.
L’entreprise de Mme Bachir Aissata installée dans la maison familiale selon « les normes de qualité », dispose de trois employés permanents et de dix employés saisonniers sans compter les livreurs qui assurent la livraison dans les réseaux de vente et à domicile.
Parmi les produits de l’entreprise, il y a le sirop de citron gingembre, le concentré sirop du citron gingembre, le sirop de tamarin, le sirop de Bissap rouge et blanc à 2500 FCFA chez elle et à 2750 FCFA dans les alimentations. Le siro citron gingembre de l’entreprise Authentiques saveurs est certifié par l’Agence nigérienne de normalisation, de metrologie et de certification(Anmc), souligne Mme Bachir Aissata.
Toutefois, selon l’entrepreneuse, le secret, c’est de croire en soi et d’avoir l’audace d’oser.
« Au Niger, vu la croissance démographique, l’Etat et les grandes entreprises privées ne pourront pas recruter tout le monde, alors les jeunes doivent être créatifs », encourage-t-elle.
Enfin, Mme Bachir Aissata demande à l’État, d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) avec l’allègement des taxes et en contrôlant la fluctuation des prix des matières premières. « Les opérateurs économiques doivent privilégier les produits locaux transformés et c’est seulement comme ça que les PME pourront se développer », a-t-elle conclu.
Abdoussalam Kabirou Mouha (stagiaire)
