
Les responsables de Joining Forces ont animé le vendredi 19 novembre dernier un point de presse à Niamey. Le but de ce point de presse est de dévoiler les efforts de Joining Forces dans la promotion de la protection des droits de la jeune fille et des enfants en général. A cette occasion, les représentants des structures membres de Joining Forces se sont appesanti sur le but de la création de Joining Forces, souligné contribution et l’implication de leur alliance dans l’organisation du 3ème Sommet des Jeunes Filles Africaines, fait des recommandations pour une meilleure prise en compte des droits des filles, etc.
Pour rappel, Joining Forces est une alliance qui est née en 2017, de la volonté de six (6) organisations internationales indépendantes dont chacune ayant au cœur de ses interventions les problématiques liées à la protection de l’enfant, notamment Child Fund Alliance, l’ONG Terre des hommes International, Plan Internationales, Save The Children, Word Vision et SOS Children’s Villages International. A travers cette Alliance, les initiateurs souhaitent utiliser leur pouvoir collectif pour accélérer le changement afin de garantir aux enfants leurs droits et de mettre fin aux violences à leur encontre. L’approche de Joining Forces fondée sur les droits, consiste à placer les enfants au centre de toutes les activités.
Il ressort de ce point de presse que la contribution des organisations membres de Joining Forces dans l’organisation du 3èmeSommet des Jeunes Filles Africaines s’élève à 35 millions de francs CFA et un accompagnement technique de qualité dont l’organisation des activités parallèles lors dudit sommet, etc.
Lors de ce point de presse, M. Yves Habumugesha représentant d’une structure membre de Joining Forces a précisé que le but de la création de cette alliance est de fédérer plus de forces pour une amélioration durable des droits des enfants à travers le monde. «Malgré les progrès remarquables qui ont été réalisés dans plusieurs domaines de la protection de l’enfant, leur droit sont régulièrement mis en cause, dont l’accroissement des conflits, l’utilisation abusive de la technologie, etc. En réponse à tous ces défis, nous nous sommes dits il fallait partir d’un cadre existant tel que la convention relative au droit de l’enfant (CDE) et les nouvelles opportunités mondiales comme les objectifs de développement durable pour qu’enfin nous puissions agir avec urgence et rigueur pour mettre fin aux violences faites aux enfants et garantir la jouissance effective les droits des enfants. Vous savez l’arsenal juridique est là, nous avons un défi opérationnel dans la mise en œuvre de ces lois» a notifié M. Yves Habumugesha.
Pour M. Ismail Amadou également représentant d’une structure membre de l’alliance, le 3ème Sommet des Jeunes Filles Africaines a permis à Joining Forces de toucher du doigt le problème qui bloque la mise en œuvre de certains droits en faveur des jeunes filles. «C’était un honneur pour nous d’être aux côtés du Gouvernement du Niger pour montrer combien ça nous tient à cœur de sortir des messages afin de donner un environnement favorable à toutes les filles. Nous voulons faire de ces jeunes filles des actrices qui peuvent inlassablement contribuer au développement de leur pays tout en leur donnant la chance de jouir de leur droit. Nous nous sommes organisés pour accompagner les autorités dans l’organisation du sommet de l’Union Africaine pour la jeune fille, tenu à Niamey 16 au 18 novembre 2021», a-t-il dit.
Les représentants des structures membres de Joining Forces ont saisi l’occasion pour formuler des recommandations pour une meilleure prise en compte des droits des enfants. Parmi ces recommandations, il y a l’application des politiques internationales qui empêchent le mariage des enfants, le soutien de toutes les politiques en matière de protection des droits des enfants par un budget important et considérable, l’implication des leaders religieux et coutumiers dans la promotion de la protection des droits des enfants, etc.
Abdoul-Aziz Ibrahim(onep)