Lors du lancement du projet de l’ONG MEDU
L’ONG MEDU a lancé, le mardi 24 septembre 2024 à Niamey, le Projet « Promotion de la coexistence pacifique, de la protection et de dialogue inter- religieux au Niger». Financé par l’Agence Italienne pour la Coopération du Développement (AICS) », ce projet a pour objectif l’amélioration et le renforcement de l’autonomisation économique des femmes, ce qui conduirait à une réduction de la pauvreté, leur permettant de mieux s’intégrer facilement dans la vie socio- économique. C’est le Secrétaire général adjoint du Gouvernorat de Niamey, M. Guimbé Koché Ragiou qui a présidé la cérémonie de lancement dudit projet en présence de la représentante de l’Ambassade d’Italie au Niger, Mme Anna Quattrone, du coordonnateur de l’ONG MEDU M. Badis MERIMECHE et de plusieurs invités.
Ce projet a pour mission de renforcer l’activisme communautaire et la participation civique, de faciliter le dialogue interreligieux et la coexistence pacifique, non seulement entre les groupes de différentes religions, mais aussi entre les autochtones et les migrants. Il se concrétisera à travers des activités de sensibilisation sur la malnutrition infantile mais aussi des Activités Génératrices de Revenus (AGR), visant à inclure socialement et économiquement les femmes. « Il sera réalisé dans les cinq 5 communes de la Communauté Urbaine de Niamey et s’inscrit dans la ligne des efforts du Gouvernement du Niger et de la communauté internationale dans le cadre des objectifs de Développement Durable (ODD) afin d’améliorer et de promouvoir l’inclusion sociale, économique et politique de tous, sans distinction d’âge, de sexe, de handicap, de race, d’appartenance ethnique, d’origine, de religion ou de statut économique ou autre», a déclaré le Coordonnateur de l’ONG MEDU, M. Badis MERIMECHE d’ajouter que le projet permettra également de réduire toutes les formes de violence et les taux de mortalité.
Selon le coordonnateur de l’ONG MEDU, les interventions du projet visent l’amélioration de l’état sanitaire et nutritionnel de la population ; la promotion de l’inclusion sociale, de l’emploi et de la solidarité nationale ; la réduction des inégalités de genre, et le renforcement de la gestion de la migration.
Pour la représentante de l’Ambassade d’Italie au Niger, Mme Anna Quattrone, la promotion de la coexistence pacifique, de la protection et de dialogue inter- religieux est une question extrêmement importante et d’actualité. Le renforcement socio-économique, l’accès aux services sanitaires et sociaux et le soutien aux groupes les plus vulnérables sont des aspects qui affectent tous les acteurs en tant que personnes mais aussi en tant que professionnels et représentants d’Institutions et d’Organisations de la société civile. Aussi, a-t-elle fait savoir, cette cérémonie représente un signe tangible qui lie l’Italie et le Niger dans le cadre d’une coopération à plusieurs niveaux. Il s’agit notamment des domaines civile, militaire, sanitaire, du soutien au développement et d’une amitié sincère sur laquelle se fait la collaboration basée sur le dialogue, le respect mutuel et la poursuite d’intérêts communs à travers un partenariat solide qui se veut inclusif et orienté vers la satisfaction des besoins des communautés.
Le Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Niamey qui procédait au lancement officiel du projet a félicité ladite ONG pour la bonne collaboration qu’elle a su entretenir avec le gouvernorat de la région de Niamey et les services techniques en termes d’appui conseil et dans la procédure de signature du protocole de mise en exécution (PME. Pour M. Guimbé Koché Ragiou, la conduite de l’ONG MEDU demeure un exercice hautement technique dont la réussite de la mise en œuvre et de l’exécution dépend d’une large participation de toutes les parties prenantes. Le SGA du gouvernorat de Niamey a relevé que la région de Niamey fait face à des risques de catastrophes naturelles dans plusieurs secteurs de la vie. Ces risques, dit-il, limitent l’accès des ménages à la nourriture et aux revenus et services sociaux de base qui sont nécessaires à la survie. Les conséquences de ces risques sont l’augmentation de la vulnérabilité, la perte de moyens d’existence, l’aggravation de la pauvreté, la précarité et la marginalisation des populations affectées. Dans cette situation, la prévention, la réduction et la gestion des risques de catastrophes naturelles en milieu urbain sont devenues une des priorités du CNSP et ses partenaires au développement. D’où la pertinence du projet ‘’Promotion de la coexistence pacifique, de la protection et de dialogue inter-religieux au Niger’’ de l’ONG MEDU.
Aïchatou H. Wakasso (ONEP)
