Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Mohamed Bazoum, a quitté Niamey, hier dimanche 31 octobre 2021, à destination de Glasgow, au Royaume Uni, où il participera au Sommet des Leaders Mondiaux prévu les 1er et 02 novembre 2021, en marge de la 26ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur la Lutte contre le Changement Climatique (COP-26).
Comme l’explique la Fiche de presse émanant du service de presse de la Présidence de la République, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP26) est un événement majeur qui réunit des dirigeants de tous les pays du monde afin de convenir de la manière d’intensifier l’action au niveau mondial pour résoudre la crise climatique. « Il y a près de 30 ans, les dirigeants mondiaux se sont réunis pour la première fois pour lutter collectivement contre le changement climatique. Les Nations unies ont invité les pays à signer une convention sur le climat par laquelle chacun s’engagerait à réduire les émissions de gaz à effet de serre », souligne la même source.
L’importance cruciale de la COP-26 n’est plus à démontrer. En effet, rappelle la fiche de presse de la Présidence de la République citant le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en août 2021, le monde n’est pas sur la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C voire 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l’ère préindustrielle, objectif à long terme de l’Accord de Paris. « Pour inverser cette tendance, les scientifiques soulignent la nécessité de diviser par deux les émissions mondiales de gaz à effet de serre au cours des dix années à venir. D’ici la COP26, les pays doivent annoncer leurs nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
Parlant des acquis de l’expérience depuis la COP 21, la même source rappelle que c’est le 12 décembre 2015, lors de la COP21, que l’Accord de Paris a été adopté. Cet Accord fixe l’objectif de maintenir le réchauffement planétaire sous la limite des 2°C et si possible 1,5°C, par rapport à l’ère préindustrielle.
La COP26 doit répondre à quatre enjeux principaux. D’abord, rehausser l’ambition climatique. A ce titre, les États qui ne se sont pas encore engagés doivent annoncer leur nouvelle ambition climatique, via la mise à jour des contributions déterminées au niveau national et la publication de stratégies de long terme à horizon 2050.
Le second enjeu porte sur la finalisation des règles d’application de l’Accord de Paris. Il se trouve que l’article 6 de l’Accord de Paris prévoit des mécanismes autorisant les pays à échanger des réductions d’émissions afin d’atteindre leur CDN. Une décision de la communauté internationale doit être prise pour que ces mécanismes deviennent opérationnels.
Le troisième enjeu, c’est de mobiliser la finance climat. « Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars en faveur des pays en développement pour chaque année de 2020 à 2025. Mais le compte n’y est pas, et des différents persistent sur le financement climat », précise la fiche de presse.
Quant au quatrième enjeu, celui de renforcer l’Agenda de l’action, il s’inscrit dans la droite ligne de l’Accord de Paris qui encourage les États à coopérer avec les acteurs non-étatiques au sein d’un « agenda de l’action » rassemblant de multiples initiatives par grands secteurs d’activité, comme l’alliance solaire internationale.
Il faut préciser que le Chef de l’Etat est accompagné dans ce déplacement notamment de, M. Massoudou Hassoumi, ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ; Dr Alambedji Abba Issa, ministre de l’Agriculture ; M. Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables ; Mme Garama Saratou Rabiou Inoussa, Ministre de l’Environnement et de la Lutte Contre la Désertification ; M. Oumar Moussa, Directeur de Cabinet Adjoint en Second du Président de la République.
Assane Soumana(onep)
(Source : Service de presse de la Présidence)