Le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Dr Kabirou Sani a présidé hier matin à Niamey, la réunion de la session ordinaire au titre du mois de Février 2021 de ladite institution. Et comme à l’accoutumée, plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour dont notamment : Examen et adoption du procès-verbal de la session du mois de janvier 2021, Informations sur le CSC, Examen et adoption du rapport d’étape du monitoring de l’élection présentielle 2ème tour du 21 février 2021, Examen et adoption des travaux des commissions d’instruction, Mise en place d’un groupe de travail chargé de la consolidation du rapport général de monitoring des élections 2020-2021, Mise en place d’un groupe de travail chargé de la répartition du fonds d’aide à la presse au titre des années 2019 et 2020 et enfin les questions diverses.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Président du Conseil Supérieur de la Communication a rappelé que la présente session se tient au moment où le pays vient de boucler, avec l’élection présidentielle deuxième tour du 21 février 2021, le processus électoral qu’il a entamé depuis trois ans. A cet effet, a-t-il dit, le Conseil Supérieur de la Communication, acteur majeur de ce processus, a joué sa pleine partition. En effet a-t-il souligné le CSC, a garanti l’accès égal aux medias publics, des candidats aux différents scrutins présidentiels. Mais aussi a-t-il ajouté, ils ont assuré l’accès équitable aux mêmes médias aux partis politiques et groupements des partis politiques en compétitions au cours de la campagne électorale pour les élections municipales et régionales du 13 décembre et au cours des législatives du 27 décembre 2020.
Il a également notifié qu’au cours de cette période électorale qui a tenu en haleine, le CSC a veillé aussi, avec rigueur, à la conformité des messages et déclarations diffusés ou publiés avec les dispositions du code électoral, au respect du pluralisme d’opinions et de l’équilibre de l’information au niveau des médias privés ainsi qu’à la stricte observance des règles éthiques et déontologiques.
Ainsi, a-t-il poursuivi, sur 92 partis politiques dont les listes ont été validées par les tribunaux de grande instance, 61 se sont consacrés à l’exercice bénéficiant de l’enregistrement, du montage et de la diffusion de leurs messages sur les médias publics, presse audiovisuelle comme écrite.
Aussi a ajouté Dr Kabirou Sani, pour les élections législatives, sur les 83 partis dont les listes ont été validées par la Cour Constitutionnelle, 51 Partis Politiques ont bénéficié de la part du CSC, l’enregistrement, le montage et la diffusion de leurs messages.
Il les a exhorté , après cette période électorale agitée, à être plus que jamais vigilants et rigoureux sur la diffusion des propos ou des messages susceptibles de troubler la paix et la quiétude sociale.
Il a enfin insisté à ce que les journalistes en particulier , évitent la diffusion des messages incitant à la haine, à la violence ou des propos diffamatoires, sous peine de sanctions telles que prévues par les textes.
Par Farida Ibrahim Assoumane