Depuis sa création en septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) bénéficie, chaque jour, du soutien indéfectible de la population de cet espace. En effet, il ne peut pas en être autrement au regard de la déliquescence de l’Etat, doublée d’une menace existentielle de ces nations sahéliennes avant l’arrivée au pouvoir du Colonel Assimi Goïta du Mali, du Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et du Général de Brigade Abdourahamane Tiani du Niger. Sous l’égide de ces trois dirigeants, un nouveau paradigme est impulsé dans la gestion de la sécurité avec à la clé la restauration de la souveraineté et la dignité des peuples de l’espace AES.
C’est dans cette optique que les populations de l’AES continuent de faire bloc derrière ces trois dirigeants pour sauvegarder l’honneur et la dignité des peuples dans un élan patriotique.
De Niamey à Bamako, en passant par Ouagadougou, les mouvements de soutien à l’AES ne faiblissent pas, bien au contraire, ils s’amplifient. Les populations, jalouses de leurs patries, ont décidé de sortir de la néo-colonisation dans laquelle les impérialistes voulaient confiner indéfiniment leurs Etats respectifs. Ainsi, à travers l’AES, les trois pays de la zone du Liptako-Gourma qui ont un destin commun, entendent s’unir plus que par le passé pour renforcer leur souveraineté et affronter ensemble les défis sécuritaires et économiques. Aussitôt que les trois dirigeants ont apposé leurs signatures sur le document de la Charte du Liptako-Gourma, le soutien et l’adhésion populaire des populations de l’espace fusent de partout et se raffermissent au fil des jours. Ces soutiens ont été matérialisés par l’organisation de marches, meetings et déclarations dans les capitales des trois Etats. Des mouvements de soutien spontanés ont été aussi observés à l’intérieur de ces trois pays.
Le dynamisme de ces mouvements réside dans le fait qu’ils sont portés par des jeunes. C’est l’exemple du jeune Burkinabé, Fréderic Kaboré qui a fait le trajet Ouagadougou- Niamey à vélo, soit un périple de 512 kilomètres en pédalant pour apporter son soutien aux idéaux de l’AES. Dans les grandes villes de l’AES, des quartiers sont déjà rebaptisés ‘’quartier AES’’, des ronds-points décorés aux couleurs des trois pays ; sur des maisons flottent les trois drapeaux, des autocollants et drapeaux du Burkina, du Mali et du Niger sont collés ou accrochés aux véhicules, des T-shirts, casquettes et autres gadgets estampillés « AES » sont fièrement portés par des jeunes. Bref, l’âme et la philosophie d’ AES s’installent dans l’esprit des populations dans leurs faits et gestes au quotidien.
Au Niger, le comité de soutien à l’Alliance des Etats du Sahel pour une Conscience Patriotique (COSAES/CP) constitue le noyau central du soutien populaire. A travers ses multiples sorties médiatiques, le COSAES/CP a œuvré pour la promotion d’une conscience patriotique au sein de la population nigérienne. Mieux, il s’agit pour cette organisation de la société civile de promouvoir la paix et la sécurité dans la région du Sahel. L’objectif principal de cette structure est d’encourager le développement économique et social des États membres de l’AES, de renforcer la coopération régionale pour faire face aux défis communs tels que le terrorisme et les crises humanitaires, de soutenir les initiatives dans le domaine de l’éducation et de la formation pour améliorer les compétences et les opportunités pour les jeunes et de sensibiliser la communauté internationale aux enjeux et besoins spécifiques de la région du Sahel.
Dans le but d’atteindre les objectifs qu’il s’est assignés, le COSAES/CP) a organisé le 16 décembre 2023 une caravane de soutien dans les trois pays de l’AES. La caravane de sensibilisation a permis aux citoyens des trois (3) pays d’être informés et sensibilisés sur l’AES et sur les objectifs qui ont motivé la création de celle-ci. Ensuite, le COSAES/CP a organisé en janvier dernier une marche suivie d’un meeting populaire dans la ville de Niamey, à l’occasion de laquelle de nombreux ressortissants du Burkina Faso et du Mali étaient sortis massivement pour soutenir leurs frères nigériens dans le combat commun.
Bachir Djibo (stagiaire)