Dans une ambiance sonore portée par le timbre d’une guitare traditionnelle chinoise connue sous le nom de pipa, auquel s’arriment des notes basses d’une guitare moderne, une percussion acoustique tantôt douce et de fois rythmique, et une voix féminine mélodieuse, l’orchestre Ruleyi Band fait explorer la musique tradi-moderne de la Chine. D’où évidemment le choix du groupe pour offrir un spectacle symbolique l’après-midi de jeudi 22 août 2024, au Centre linguistique et culturel pour les missions diplomatiques de Beijing (Pékin), devant une centaine de journalistes des quatre coins du monde, séjournant dans la capitale chinoise dans le cadre du programme du Centre international de presse et de communication de la Chine.
La musique est un langage universel, dit-on. Et le spectacle de Ruleyi Band en est une parfaite illustration. En effet, malgré la barrière linguistique avec des textes de la prestation (chantés en langue chinoise), l’orchestre de Pékin a su cristalliser, avec brio, les attentions ponctuées des tonnerres d’applaudissement de son public.
Créé en 2016, dédié à l’exploration des possibilités illimitées de la musique traditionnelle chinoise visant à briser la cognition inhérente et à créer de nouvelles expressions avec la créativité de la jeunesse pour produire de la musique avec un style chinois, Ruleyi Band est constitué d’éminents artistes passés par des académies de musique et ou d’instruments musicaux. Le groupe a enregistré de nombreuses émissions de variétés sur CCTV et les chaînes de télévision provinciales par satellite, telles que « Day Day Up » et « Global Chinese Music Top 10 ». En 2017, ils ont sorti leur EP intitulé « He World » et en 2020 l’album « We He ». Selon sa fiche artistique, le groupe, Ruleyi Band a « participé à plusieurs reprises à de nombreuses performances de haut niveau à grande échelle ».
Derrière le groupe, se trouve un producteur de musique qui maîtrise plusieurs styles musicaux et dont les œuvres musicales étonnent plus d’un et sont reconnues à l’international. Il s’agit du jeune compositeur Da Yu, « nominé pour la meilleure bande originale d’animation indépendante à Hollywood et présélectionné pour la meilleure musique d’animation dans un film indépendant de Los Angeles ». La même source indique que le compositeur a remporté le prix de la meilleure bande originale de court-métrage d’animation au Festival international du film de Berlin. Il a été le directeur musical de nombreux événements nationaux de grande envergure, dont les Jeux nationaux de 2021 à Xi’an, ainsi que d’émissions de variétés comme « Divas hit the road » et « Advance Bravely ».
Il y’a ensuite la voix mélodieuse Chao Fan. Chanteuse et parolière. Elle est diplômée de l’Académie centrale d’art dramatique. Sa voix a une reconnaissance très distinctive
Avec un médium riche et résonnant et de fois une puissante explosivité. La qualité vocale unique est éthérée, pleine de puissance pénétrante, elle porte le groupe dans sur dans son expression vocable d’une énergie dynamique.
Une maîtrise en pipa du Conservatoire central de musique repose sur des compétences exquises sur l’instrument avec une collision féroce de différents styles musicaux. Tant le luth piriforme aux cordes et frettes multiples se joue passionnément avec une stricte concentration une grande dextérité. Li He, jeune virtuose du pipa a en effet, fait particulièrement battre les cœurs d’émotions. Dans une apparence tout aussi unique, dans le style traditionnel, la silhouette couverte à moitié de la carapace de l’instrument vedette, elle a singulièrement charmé le public avec une série d’ondes sonores à couper le souffle.
Il y’a aussi dans ce groupe, un talent pas de moindre, M. Liu Mingyang, jeune percussionniste, diplômé du Conservatoire de musique de Chine et de l’Académie de musique contemporaine de Pékin. Il maîtrise divers styles musicaux, tels que la pop et le rock. Ses performances enjaillent et mettent du rythme. « Il est batteur en direct et en enregistrement pour de nombreux artistes populaires et a été invité à participer à plusieurs réunions nationales d’échange de musique », apprend-on.
Ismaël Chékaré (ONEP), à Pékin