« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » ! Cette célèbre citation de Pierre Corneille dans le Cid sied parfaitement à ce jeune au remarquable talent littéraire. Né le 09 novembre 2005 à Madawella au cœur du département d’Arlit, Mohamed Cherif Ibrahim est un jeune écrivain, nouvelliste et romancier. Il vient d’écrire un ouvrage intitulé « Ma Mère, un Diamant ». Le vernissage de ce livre est prévu le 24 février 2024, à l’Université européenne privée Jean Jaurès du Niger.
Ce vernissage servira d’élément catalyseur à des initiatives éducatives d’envergure, comprenant une caravane de lecture et des ateliers d’écriture soutenus par le ministre en charge de l’Éducation nationale. En somme, cette soirée est une fête de l’art, de la créativité, et de l’éducation, orchestrée dans la magnificence du lancement littéraire et éditorial.
« L’inspiration embrassant les pages de «Ma Mère, un Diamant» émane du cœur même de mon être, façonné par le souffle chaleureux des expériences vécues et des émotions qui ont tissé la trame de ma propre existence » confie l’auteur. C’est un élan passionné, une quête intérieure qui a conduit le jeune écrivain à écrire, guidé par le désir ardent de donner voix à des récits souvent étouffés, à ces héros anonymes qui, dans l’ombre, façonnent nos existences. Au fil des pages, l’écriture de ce livre a été une catharsis, un moyen de rendre hommage à la force inébranlable des femmes qui, telles des diamants, illuminent le monde de leur résilience. « La flamme qui m’a poussé à écrire danse au rythme des histoires de sacrifices maternels, des batailles contre l’injustice, et des rêves d’équité. C’est une symphonie d’émotions profondes, un appel vibrant à partager ces récits universels qui résonnent au plus profond de l’âme humaine », a fait savoir l’écrivain Mohamed Cherif Ibrahim.
Par ailleurs,» Ma mère, un diamant « nous plonge au cœur d’une saga poignante, révélant l’inspirante histoire d’une femme veuve, élevant son fils dans une éducation imprégnée d’authentiques valeurs humaines. L’œuvre soulève le voile sur les sacrifices consentis par ces femmes, témoins de leur dévouement à voir les hommes s’épanouir. Dans un second souffle, le récit exhorte à questionner l’injustice et l’inégalité de classe, porté par un jeune homme déterminé à défendre l’équité des opportunités pour tous. Le livre offre une perspective unique sur l’éducation, gravissant les barrières imposées à la classe défavorisée. C’est un appel vibrant à l’action, célébrant ceux qui transforment leur destin malgré les épreuves, tout en honorant la femme, véritable diamant de la société, porteuse de l’éducation, ce bien le plus précieux au monde.
« A l’endroit des jeunes nigériens qui négligent encore la lecture, je lance un appel vibrant à embrasser le pouvoir transformateur des mots. La lecture n’est pas simplement une activité intellectuelle, mais une porte magique vers l’expansion de l’esprit et l’enrichissement de l’âme » souligne Mohamed Chérif Ibrahim. En ouvrant un livre, on s’ouvre à des mondes infinis, à des idées novatrices, et à des perspectives qui élargissent notre vision du monde.
« Aux autorités actuelles, je transmets le message suivant : investir dans la promotion de la lecture en milieu scolaire est un investissement dans le potentiel intellectuel et créatif de la nation. Encourager la lecture dès le plus jeune âge, en intégrant des programmes éducatifs dédiés et en mettant à disposition des ressources variées, est essentielle pour forger des esprits critiques et innovants. De plus, pour soutenir les écrivains dans leur noble métier, les autorités peuvent instaurer des initiatives telles que des subventions pour la création littéraire, des espaces dédiés à la diffusion d’œuvres locales, et des programmes de mentorat pour les jeunes auteurs », a déclaré Mohamed Cherif Ibrahim.
Omar Abdou (Stagiaire)