Le Secrétaire général du Commissariat à l’Organisation du Hadj et de la Oumra, M. Zakari Idrissa et ses proches collaborateurs ont effectué le mercredi 21 juin dernier une série de visites au niveau des trois bureaux (44, 45, et 46), qui gèrent les pèlerins nigériens, en matière de transport, de restauration et d’hébergement pendant leur séjour sur le site de Mina. En compagnie des responsables de ces différents bureaux, ils se sont ensuite rendus à Mina où ils ont constaté de visu les tentes destinées à accueillir les pèlerins nigériens sur ce site sacré.
Il faut dire que la compagnie Ithraa Al Joud s’occupe des pèlerins africains non arabes au niveau de 48 bureaux. Les 18 premiers bureaux gèrent les pèlerins de la République fédérale du Nigeria et les autres bureaux restant s’occupent de tous les pèlerins des pays africains dont ceux du Niger gérés par trois bureaux : le 44, le 45, et le 46. Les responsables de ces trois bureaux ont réservé à la délégation du COHO un accueil à la hauteur de l’hospitalité légendaire et de la tradition saoudienne. Au cours des échanges empreints de courtoisie et de bonne humeur qu’ils ont eus avec les membres du COHO, les responsables des bureaux 44, 45 et 46 ont donné d’amples explications sur toutes les dispositions qu’ils ont prises pour rendre agréable le séjour des pèlerins nigériens sur le site de Mina. «Nous allons vous servir avec responsabilité» ont –ils tous dit, avant de faire le serment que les services qui seront offerts aux pèlerins nigériens seront de qualité.
Arrivée en début de soirée sur le site de Mina, la délégation du COHO a visité de fond en comble les tentes destinées à abriter nos pèlerins. Elle s’est intéressée à tous les aspects inhérents à la vie du pèlerin sur le site de Mina, notamment l’hygiène, la restauration, et la santé. A l’issue de ces différentes visites, le Secrétaire général du COHO a rappelé que cette année un peu moins de 16.000 pèlerins nigériens sont enregistrés. «Et ces pèlerins ont été répartis en trois bureaux contrairement aux années antérieures où c’était quatre bureaux. Nous avons fait ce déplacement au niveau de ces bureaux pour nous enquérir de la situation, des conditions d’hébergement au niveau des sites sacrés, qui attendent nos pèlerins. Nous avons pu voir la répartition des groupes d’agences par bureaux. Après, nous nous sommes rendus à Mina pour voir l’emplacement de chaque bureau et les tentes qui vont abriter nos pèlerins. Nous avons découvert que toutes les dispositions ont été prises pour accueillir nos pèlerins» a ajouté M. Zakari Idrissa.
Au cours de ces échanges, le Secrétaire général du COHO a demandé aux responsables des bureaux de bien prendre convenablement en charge les pèlerins nigériens. «Parce que comme vous le savez le prix du Hadj a augmenté, et cette augmentation ne découle pas du Niger, mais plutôt des prestations de ces bureaux saoudiens. Donc conséquemment, le pèlerin nigérien doit sentir qu’il est dans ses droits. Et c’est pour cela que nous sommes venus les voir et leur dire que nous attendons d’eux une prestation à la hauteur de cet investissement. Nous avons également parlé de soins de santé. D’habitude, c’est nous même qui amenons nos médecins qui ouvrent des cliniques. Cette année, ils ont innové. Ce sont des médecins et des infirmiers saoudiens qui seront épaulés par ceux du Niger. Et au niveau de chaque bureau, il y aura une clinique. Nous avons donc droit à trois cliniques cette année pour les soins de nos pèlerins au niveau de Mina et de Arafat. Nous allons mettre des médicaments et du personnel pour appuyer ces médecins saoudiens» a indiqué le secrétaire général du COHO.
Evoquant les commodités au niveau des tentes de Mina, M. Zakari Idrissa a exprimé sa satisfaction pour les innovations apportées. «Nous avons constaté que des améliorations ont été apportées au niveau des couchettes qui peuvent être remobilisées et transformées en fauteuils pour avoir un peu d’espace. Parce que vous savez Mina ne peut pas être agrandie. C’est un site sacré qui doit rester comme tel. Et le nombre de pèlerins a augmenté. Ils nous ont fait savoir qu’on ne peut pas avoir de l’espace. On va se contenter des mêmes tentes avec plus de pèlerins. C’est pour cela qu’ils ont changé le format et la forme même de ce matériel pour permettre de le replier et avoir un peu d’espace en temps voulu. Ils ont pris toutes les dispositions pour que les tentes puissent contenir tous les pèlerins nigériens», a conclu le SG du COHO.
Oumarou Moussa Envoyé Spécial