La question des infrastructures constitue un des axes majeurs du Programme de Renaissance du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou. L’option prise par le Chef de l’Etat dès son avènement au pouvoir était de réaliser un vaste programme de renforcement, de diversification et de modernisation des infrastructures à travers d’importants investissements dans les routes, les chemins de fer, les pistes rurales, l’électricité, les infrastructures socio-économiques, les aéroports, les universités, les ponts, les hôpitaux, les marchés, etc. En dix années de gouvernance vertueuse, SE Issoufou Mahamadou a fait preuve d’une endurance incommensurable dans la construction du pays, et sa dotation en infrastructures de toute sorte et de dernière génération. Le bilan en la matière est élogieux et rend compte de la stature multidimensionnelle de ce dirigeant hors-pair qu’est Issoufou Mahamadou.
Le Président de la République, conscient du rôle déterminant des infrastructures dans les transformations économiques et sociales, a su ainsi très tôt, mobiliser les ressources et les énergies en vue du lancement et de la réalisation des grands chantiers nationaux. Et les efforts engagés lors du premier mandat ont été poursuivis durant le second, cela en dépit d’un contexte sécuritaire toujours difficile et d’un environnement international pas trop favorable. Et cela devrait permettre à terme d’accroître l’accessibilité de notre pays et contribuer à son désenclavement interne et externe, de réduire le coût des transports, de renforcer la compétitivité de l’économie nationale, et d’améliorer de façon significative les conditions de vie des Nigériens. En 10 ans, il a été réalisé dans le domaine routier, 1.223,66 km des routes bitumées et 862,25 km réhabilités. Pour les routes rurales 2.448,28 km ont réalisés et 493 km réhabilités. A Niamey, il importe de noter l’érection de la double voie des boulevards Tanimoune et Askia Mohamed, la voie Expresse de l’aéroport au centre ville, etc.
En matière d’énergie, l’offre de services en électricité s’est améliorée grâce à l’augmentation de la puissance installée et au renforcement du réseau électrique, notamment grâce à la constructionde la centrale thermique diesel de Gorou Banda de 80 MW, la centrale thermique à pétrole brut de Goudel de 89 MW, la centrale solaire photovoltaïque de Malbaza d’une puissance installée de 8 MW, mais aussi l’installation de groupes électrogènes de capacités variables dans plusieurs localités d’Agadez, Diffa et Malbaza et Niamey. Au total la puissance installée a plus que doublé sur la période de mise en œuvre du Programme de Renaissance, pours’établir à 410 MW en 2020. Ce qui a permis de porter le taux d’accès des ménages à l’électricité de 8,63% en 2010 à 14,7% en 2020.
Les progrès enregistrés sont donc sans commune mesure, même s’il est indéniable que les efforts demandent à être poursuivis dans le domaine, au regard de l’immensité du pays et de l’insuffisance notoire des infrastructures dans beaucoup de villes et de villages.
Aussi, les efforts de modernisation des villes à travers les fêtes tournantes du 18 décembre ont permis de doter les chefs-lieux des régions d’infrastructures modernes et de qualité : aéroports, marchés, voiries urbaines, ouvrages d’assainissement, éclairage public, stades, arènes de jeux, places publiques….
C’est un ambitieux programme qui est mis en œuvre depuis 2014 notamment à travers Dosso Sogha, puis Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua, Tillabéri Tchandallo, et Diffa N’Glaa. Le cas de Niamey est particulièrement saisissant ! Des infrastructures nouvelles, modernes, d’envergure, ont pu ainsi voir le jour en l’espace de quelques années : nouvel aéroport répondant aux normes internationales de sécurité et de sureté, voiries de desserte, centres de réunions et de conférences, hôtels de haut standing, grands immeubles aux fins de logements, de bureaux ou de commerces..!
Centre de conférences, hôpital de référence à Niamey
Après des décennies d’inertie, la ville semble enfin sortir de sa torpeur, complètement transformée, et présentant un visage nouveau et attrayant, rendu possible grâce à la volonté du Président de la République, qui a pour ce faire, mis en place le Programme Niamey Nyala et engagé des gros investissements pour la tenue du 33ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, du 4 au 8 juillet 2019 dans la capitale nigérienne. Le Centre International de Conférence Mahatma Gandhi, a vu le jour dans cette optique. Issu de la coopération nigéro-indienne, il a été inauguré en janvier 2020. C’est un centre d’une capacité de 2500 places et d’un coût d’environ 50 millions de dollars, qui abrite depuis lors les grands événements qui se tiennent dans la capitale.
Le centre Mahatma Ghandi permet au Niger de disposer d’un cadre de rencontres aux standards internationaux. On rappelle que les travaux de construction dudit centre ont été lancés en octobre 2018 sur une superficie de 5,36 hectares. Quant à l’Hôpital général de Référence de Niamey, il est certainement le plus grand centre hospitalier jusque-là jamais réalisé au Niger. Bâti sur un terrain d’une superficie 160.000 m2, il a une capacité d’accueil de 500 lits et dispose des dizaines de départements et de services. On peut citer entre autre les services de la cardiologie, de la neurologie, de la neuro-pédiatrie, la cardio-pédiatrie, de l’hémato-gastro-entérologie, de rhumatologie, de gériatrie, de l’allergologie ainsi que de l’hospitalisation du jour, sans oublier le département de la chirurgie générale et de spécialités chirurgicales, les services d’ophtalmologie, d’ORL, d’orthopédie, d’urologie andrologie et le département des urgences et d’anesthésie réanimation. A tout cela s’ajoute un personnel composé des nombreux médecins spécialistes et généralistes et techniciens en soins infirmiers médicaux qualifiés à même d’offrir tout ce dont le patient attend. C’est un investissement de 45 milliards de francs CFA. Et c’est le fruit de la coopération sino-nigérienne dans toute sa splendeur. L’Hôpital général de Référence est un établissement sanitaire à la pointe de la technologie disposant de tout ce dont peut se prévaloir un hôpital de référence. On y trouve également un bloc opératoire doté de 14 salles d’opération bien équipées, des salles d’imagerie médicale, des pavillons des urgences, des salles de prélèvement, une centrale d’oxygène, une buanderie moderne et des nombreuses salles d’hospitalisation commune et catégorie. Ce bijou d’une rare beauté architecturale et technologique, ce méga complexe hospitalier a été construit dans le quartier Tchangarey. La réception de cet Hôpital est intervenue, comme prévu, à moins de trois ans après la pose de la première pierre, le 1er octobre 2013. A cette occasion le ministre de la Santé Publique de l’époque, M. Kalla Moutari, a souligné que les divers appuis de la coopération sino-nigérienne contribueront efficacement à l’atteinte des objectifs du programme de renaissance par l’amélioration de la qualité de prise en charge des patients. Réaffirmant la constitutionnalité du droit à la santé, le ministre de la Santé publique a indiqué que ce droit n’est pas un vain mot car, il est traduit en acte concret par le programme de renaissance avec le recrutement massif du personnel, l’application de la gratuité des soins, le renforcement de la politique en matière de vaccination, la construction des centres de soin intégrés (CSI) et des hôpitaux de référence en région ainsi que de bien d’autres infrastructures. Un deuxième hôpital de référence a également été construit dans la capitale du Katsina. Un chef-d’œuvre d’une capacité d’accueil de 500 lits qui aujourd’hui fait la fierté de la région de Maradi et de toutes les régions avoisinantes. Et cerise sur le gâteau, le vendredi 26 mars dernier, SE Issoufou Mahamadou a présidé l’inauguration du Centre national de lutte contre le cancer (CNLC). Réalisée pour un coût de 4.223.330.260 Francs CFA, cette infrastructure vise à réduire davantage le coût des évacuations sanitaires. Ce centre dispose d’un personnel spécialisé formé par l’AIEA. Un renforcement de capacité est en cours avec l’appui de la BAD. Il concerne 3 médecins radiothérapies, 3 physiciens médicaux et 4 techniciens en radiothérapie. Pour le fonctionnement du centre, une subvention de plus de 2 milliards 300 millions de Francs CFA a été allouée de 2015 à 2020.
Des échangeurs et des ponts pour améliorer la mobilité urbaine
Dans la capitale Niamey, trois échangeurs ont totalement changé l’image de la ville. Concernant le premier échangeur, celui du Carrefour du Boulevard Mali-Béro et de l’Avenue du Zarmaganda, il est d’un coût global de 12 milliards 093 millions 276 mille 250 FCFA, et a été financé sur le budget d’investissement de l’Etat du Niger. Entre autres objectifs, cet ouvrage vise à réduire les problèmes de circulation, notamment les embouteillages et les accidents ; améliorer le cadre de vie et la qualité des espaces publics; rendre accessible les commerces ; renforcer la sécurité routière ; et mieux protéger les usagers les plus vulnérables. Pour le deuxième échangeur, celui de la place des Martyrs et ses voies d’accès, le projet, dont le coût global s’élève à 29 milliards 313 millions 612 mille 084 FCFA, est financé par le budget d’investissement de l’Etat du Niger. C’est l’entreprise China Géo Engineering Corporation International (CGCI) qui a exécuté les travaux. Quant au troisième Echangeur, c’est une œuvre gigantesque qui comporte trois grands ouvrages, notamment l’échangeur dit ‘’Echangeur Diori Hamani’’ à trois niveaux au carrefour Ecole DIORI ,avec un passage souterrain, long de 126 m ; un pont-cadre à la traversée de l’agglomération du marché Katako pour séparer le flux du trafic en transit et celui à destination du marché, long de 36 m ; et un pont à poutres métalliques sur le ravin de ‘’Gountou Yéna’’, dans le prolongement du Boulevard de la Liberté, long de 90 m. Le coût global du projet s’élève à 41 milliards 614 millions 280 mille 769 FCFA. Le 3ème pont ou pont Général Seyni Kountché sur le Fleuve Niger à Niamey a été inauguré le 17 février2021. Outre ce pont, il ya le pont de Farié qui a mis fin aux souffrances des populations qui empruntaient le Bac Farié pour se rendre dans la zone de Tera.
Des marchés pour booster l’économie
A l’intérieur du pays on peut aussi citer la construction des marchés au niveau des grandes villes. Le marché Dolé de Zinder, le marché de Maradi, et celui de la ville de Tahoua viennent renforcer le potentiel du Niger en matière de structures économiques de taille. La réalisation des projets de tous ces marchés n’a été possible que grâce à la détermination et l’engagement personnel du Président de la République, Chef de l’État, SEM Issoufou Mahamadou. Ce sont des marchés modernes qui disposent de toutes les commodités qui permettent aux usagers (commerçants et clients) de faire leurs transactions dans des conditions de confort, d’hygiène et de sécurité. L’opérationnalisation de ces marchés permet de booster l’économie, à travers l’amélioration des recettes fiscales des régions, et de développer davantage les activités économiques avec des pays voisins. La mise en service de ces marchés, contribue au renforcement des activités économiques et au raffermissement de nos échanges déjà très fructueux avec le Nigeria et l’Algérie.
Le bilan des 10 années de mise en œuvre du programme de renaissance du Président de la République en matière de construction d’infrastructures est donc un bilan tout à fait édifiant ! Aujourd’hui, il est incontestable que la réalisation de toutes ces infrastructures, a permis de résorber d’énormes déficits dans le domaine et de répondre favorablement aux attentes des populations en matière d’amélioration de leurs conditions de vie et de quête du bien-être collectif. Les impacts générés sont particulièrement importants en termes de création d’emplois, de transports et de mobilité, de développement des activités économiques et sociales, d’augmentation des revenus des ménages, de lutte contre la pauvreté… Au demeurant, les investissements réalisés pour développer ces infrastructures ont concerné l’ensemble du pays. Ils participent à la mise en œuvre de la politique d’aménagement du territoire et constituent des réponses convenables aux défis liés à la quête de justice sociale, de fonctionnalité et de compétitivité des territoires.
L’équipement des chefs-lieux des régions en infrastructures, qui plus est, avec la mise en œuvre du processus de décentralisation, contribue notamment à créer des pôles de développement régionaux et renforce l’armature urbaine nationale, longtemps considérée comme déséquilibrée et donc inapte à constituer un support approprié pour promouvoir le développement des régions et de l’espace national.
Oumarou Moussa(onep)