Un communiqué du Conseil des Ministres a fait connaitre à la Nation, Jeudi dernier, qu’en raison de la vaste campagne de désinformation orchestrée par Radio France Internationale (RFI), sur fond de relents génocidaires contre notre pays, le gouvernement a décidé, à juste titre, de porter plainte contre RFI pour notamment incitation au génocide et au massacre intercommunautaire sur notre territoire.
En fin de soirée, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, a donné des informations, renseignements et détails sur l’odieux plan de déstabilisation de notre pays ourdi par la France, au plus haut sommet de cet Etat qui est dans tous ses états hideux depuis que les fils et filles de la Nation nigérienne, sous la guidance du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP) à la tête duquel se trouve le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, ont décidé de prendre leur destin en main, de reconquérir leur souveraineté et leur indépendance véritable.
La chronique des malheureux évènements dont rêvait la France, la chronologie des faits macabres planifiés par la France contre le Niger font froid dans le dos et l’effroyable dessein de ce pays, profondément chagriné par la tournure historique des évènements dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), mérite une prise de conscience collective, une vigilance accrue de tous les instants, l’union entre fils et filles de la Nation, l’unité des pays membres de l’AES.
En effet, fidèle à sa tradition génocidaire, comme au Rwanda en 1994, de créer « la chienlit », terminologie utilisée, comme par hasard, par le Général DE Gaulle en Mai 1968, et l’apocalypse sur fond de conflits intercommunautaires dont elle attise la flamme, chaque fois que ses intérêts capitalistes sont en péril, ses rêveries néocolonialistes dans les abysses et ses rêvasseries impérialistes dans les abimes, la France, aidée dans cette funeste dynamique par des compatriotes, commis du défunt système et auxiliaires du régime déchu, fugitifs hier et apatrides aujourd’hui, incite à la violence dans notre pays.
Dans ses velléités génocidaires contre le Niger, RFI oublie un détail : à l’inverse de la France dont le tissu social est en déliquescence, la morale en putréfaction totale, la nature humaine désacralisée, une société sans orientation, des institutions brinquebalantes, au Niger les communautés vivent en symbiose, dans la tolérance, l’union, la paix et la fraternité depuis la nuit des temps et les relations sociales sont moulées dans un socle incassable qui a induit un brassage ethnique et culturel qui n’existe nulle part au monde et dont le poumon est la parenté ou cousinage à plaisanterie.
Toute chose qui n’existe pas en France entre Bretons, Bourguignons, Normands, Basques ou Corses ; la Corse, ne l’oublions pas, qui tient toujours à arracher son indépendance et s’extirper du joug de l’Etat français.
En vérité, quand il s’agit du Niger, RFI n’a que faire de l’éthique et de la déontologie des métiers de la presse et par conséquent ne collecte pas, ne traite pas et ne diffuse pas l’information : RFI crée les nouvelles, elle fabrique l’information, elle confectionne les faits, elle imagine les évènements, elle les coud avec des fils blancs, les distille, les propage avec un relais assuré par certains individus qui ont tout perdu depuis le 26 Juillet 2023, parce qu’ils ont vendu leurs âmes au diable, prostitué leurs esprits au plus offrant pourvu que la Nation soit ébranlée.
Les mots clés et la trame des faits « tout- cousus », informations « Prêtes-à porter » sur la situation au Niger, avec lesquels RFI abreuve certains naïfs et quelques compatriotes en mal de discernement malheureusement, se résument à une apologie ténébreuse : le feu, le sang, la mort, le déluge, la désolation, la tristesse, la ruine, la victimisation communautaire, la stigmatisation ethnique.
Dans tous les cas, et qu’on se le tienne pour dit, grâce à Dieu et à l’esprit de discernement, la solidarité agissante, l’union des fils et filles de la Nation, l’apocalypse sur le Niger, tant espérée par la France, RFI et leurs taupes, qui n’est toujours pas venue à leur grand désarroi, ne surviendra pas.
Alou Moustapha (ONEP)