Hier mercredi 7 juillet 2021, le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Ouhoumoudou Mahamadou, a rencontré les Secrétaires généraux des cinq (5) centrales syndicales les plus représentatives, à savoir la CDTN, (Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger) la CNT, (Confédération Nigérienne du Travail), la CGSL-Niger, (Confédération Générale des Syndicats Libres du Niger), l’USTN, (Union des Syndicats des Travailleurs du Niger) et l’USPT (Union Syndicale Progressiste des Travailleurs). Cette rencontre qui s’est déroulée à la demande desdites centrales s’est tenue en présence de la ministre de la fonction publique et de la réforme administrative, du ministre de l’Emploi et de la Protection sociale mais aussi du directeur de cabinet du Premier ministre, ainsi que des collaborateurs des deux ministres.
On se rappelle que les cinq centrales syndicales les plus représentatives et deux syndicats non affiliés, le Syndicat des Pharmaciens, Médecins et Chirurgiens-Dentistes (SYNPHAMED) et le Syndicat des Médecins Spécialistes (SMES) ont, suite à une déclaration rendue publique le 21 juin 2021, demandé une rencontre avec le Premier ministre. «Cette rencontre a comme point de discussion, le déroulement actuel du processus de révision du statut général de la fonction publique de l’Etat ainsi qu’un point sur les divers», a indiqué, à la sortie de la réunion, M. Idrissa Djibrilla, S.G de la CDTN qui précise que cette rencontre s’est finalement tenue après deux reports. «Lors de cette rencontre nous avons fait cas de cette révision et de la procédure qui aurait dû être une procédure participative et qui prend en compte les préoccupations des organisations syndicales. Nous lui avons décliné le contenu de cette déclaration du 21 juin. Nous avons longuement échangé avec le Premier ministre qui a reconnu que nous avons parfaitement raison d’être préoccupés par cette loi et que la procédure doit être ouverte et participative», a précisé le syndicaliste.
«Aussi, S.E Ouhoumoudou Mahamadou a pris l’engagement de créer un cadre, sous forme d’un atelier, afin que les centrales syndicales se retrouvent avec le consultant recruté dans le cadre de cette révision pour que nous apportions nos observations et pour aussi savoir les raisons qui ont motivé cette révision, mais aussi pour que nous puissions apporter nos propositions, en termes de modifications dudit statut», a ajouté le SG de la CDTN. Concernant les divers, a-t-il poursuivi, «nous avons évoqué la question de la reprise des négociations avec le Comité interministériel. En effet, depuis que nous avons transmis nos cahiers de doléances, le 1er mai dernier, il n’y a pas eu de rencontre de discussion avec les partenaires sociaux que nous sommes. Là aussi un engagement a été pris par le Chef du gouvernement de créer les conditions pour une reprise des discussions avec le Comité interministériel», a confié M. Idrissa Djibrilla.
En conclusion, M. Idrissa a noté que des engagements ont été pris pour ‘‘rectifier le tir’’, concernant le processus de révision du statut général de la Fonction publique de l’Etat. «Nous souhaitons que ces engagements soient tenus, ainsi que sur la reprise des discussions avec le Comité Interministériel», a souhaité le SG de la CDTN.
Mahamadou Diallo(onep)