
A l’ouverture de la session
La première session ordinaire du Conseil d’Orientation de l’Observatoire National de la Qualité des Services Financiers (OQSN-NE) s’est tenue hier jeudi 25 mai au Ministère des Finances. C’est le secrétaire général du ministère des finances, président du Conseil d’Orientation d’OQSF, Dr Boukari Mamane qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre.
Cette session entre dans le cadre de l’opérationnalisation de l’observatoire à travers la validation des textes et documents inscrits à l’ordre du jour notamment à l’adoption du programme d’activités prioritaires 2023 ; le projet du règlement intérieur du conseil d’orientation et l’adoption du projet du règlement intérieur de l’OQSF.
Dans son intervention, le président du conseil d’orientation de l’OQSN-NE a rappelé que le Niger a adopté depuis 2015 par décret, une Stratégie Nationale de Finance inclusive qui a été révisée en 2018 assortie d’un plan d’actions 2019-2023. Ce faisant, a ajouté Dr Boukari Mamane, notre pays fait partie des pionniers en la matière, traduisant ainsi tout l’engagement des plus hautes autorités de faire de l’inclusion financière un véritable vecteur de développement économique et social. Aussi, cette vision a été confortée par la BCEAO qui, à son tour, a élaboré une stratégie régionale d’inclusion financière qui prévoit, notamment l’institution dans chaque Etat, d’un observatoire de la qualité des services financiers qui constitue en réalité le chainon manquant de l’écosystème financier. Ainsi, conformément à son décret de création, l’OQSF a pour missions principales la promotion de la qualité des services financiers offerts par les prestataires des services financiers et intervenants et la supervision du dispositif de médiation financière. Le conseil d’orientation en tant qu’organe de gouvernance de l’OQSF se doit de veiller à son bon fonctionnement pour l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés.
Selon le représentant de United Nations Capital Development Fund (UNCDF), M. Olivier YARA, cet observatoire incarne l’engagement du gouvernement à mettre en place un cadre qui permettra d’évaluer objectivement les performances des prestataires de services financiers, de promouvoir la transparence et de renforcer la confiance, surtout, des consommateurs. Ce faisant, a-t-il fait savoir, le Niger crée un environnement favorable à l’innovation, à la concurrence équitable et à l’amélioration continue de la qualité des services financiers. Aussi, ce cadre revêt une importance cruciale en recueillant des données précises, en menant des évaluations régulières et en fournissant des recommandations fondées sur des évidences en vue de mesurer et guider des actions visant à améliorer la qualité des services financiers afin de favoriser une saine concurrence entre les prestataires et renforcer les pratiques exemplaires pour une innovation responsable.
Le secrétaire exécutif d’observatoire M. Amadou Altiné a relevé les trois organes qui composent son institution à savoir : un conseil d’orientation ; un secrétariat exécutif et un dispositif de médiation financière. En effet, a-t-il précisé, l’OQSF Niger est à ce jour, l’un des quatre observatoires opérationnels de pays membres de l’UEMOA. Son opérationnalisation doit permettre de favoriser une synergie positive et permanente entre les différents acteurs et partenaires au service de l’inclusion financière et de la réduction de la pauvreté.
Par Aïchatou Hamma Wakasso (ONEP)