Cheickh Elh. Oumarou Mahaman Bachir
Louange à Allah (SWT) qui a créé l’Homme, et l’a doté de deux importantes facultés. Allah (SWT) a dit, je cite : « et on l’a doté de deux facultés (de repère du bien et du mal » Sourate Al-Balad, verset 10. Les typicités des vertus islamiques se résument en quatre grandes et principales parties que comporte le noble Coran, notamment la foi ‘’al-imane’’, le social’’ al-mou-amalat’’, la juridiction ’’ashari-at’’ et les récits historiques ‘’al-qassas’’. L’envoyé d’Allah (SAW) a dit, je cite : «…on m’a donné (révélé) le coran et son semblable (la sounna) avec…» rappoté par Miq-dâm Ben Adiye karab dans sounane Abou dâwoud, hadith N° 4604.
«Le Coran « al-qoura-âne al-karym » 114 sourates, 6236 versets, transmis par l’ange Jibril (PSL) au prophète Mouhammad (SAW), révélé durant vingt-trois ans (périodes mecquoise et médinoise) dont 13 ans à la Mecque et 10 ans à Médine, ses chapitres repartis en quatre principaux thèmes résument le dogme (Tawhidi), les règles sociales (mou-amalât), les récits (al-qassas) et la législation (a-shari-at).
La première des (2) deux périodes de la révélation a été celle d’appel à l’unicité d’Allah (SWT) et à la lutte contre l’injustice et la promotion du bien-être de l’humanité toute entière prôné par le messager d’Allah (SAW).
La deuxième période a été celle de la constitution de la première communauté islamique en particulier, et de l’enregistrement des règles sociales universelles en général. »1 La culture islamique pivot du développement-manuscrit- MAHAMAN BACHIR ELH.OUMAROU- enregistré au BNDA en 2 010.
La troisième référence religieuse islamique le ijmâ-a آلاء جماع, définie comme : « le consensus de la oumma islamique à travers les efforts de ses théologiens », Ainsi, l’équité et l’égalité faisant partie, elles constituent la reconnaissance et le respect des droits et devoirs des humains, desquelles les argumentations fiables qui peuvent être distinguées sous les angles culturels islamiques en interrelation avec les droits fondamentaux de l’Homme adaptables à nos réalités socioculturelles religieuses, afin de renforcer la paix sociale pour un développement durable.
Définie comme étant le juste milieu (al-i-itidâl wal wasatia الاعتدال و الوسطية ), l’Islam pour des besoins de la justesse et de l’intérêt général de l’humanité a développé ce point fondamental de la tolérance. Allah (SWT) a dit, je cite : « Et aussi Nous avons fait de vous une communauté de justes pour que vous soyez témoins aux gens, comme le Messager sera témoin à vous…» sourate Albaq-ra, verset 143. C’est ainsi, qu’il est distingué la gigantesque organisation socio- culturelle et économique, œuvre divine révélé au prophète (SAW),un des domaines que juge le monde moderne d’important.
Les buts de la charria (Maqâsidou charriaمقاصد الشريعة ) sont certes un procédé des valeurs islamiques, mais aussi l’une de ses sciences. Ils constituent des règles importantes dans la compréhension des légiférations selon les cas à travers les efforts des érudits théologiens musulmans et non musulmans.
Le cheickh bin Achour n’a-t-il pas dit dans son ouvrage « an nizâm al-ijtimâ-i fil islam النظام الاجتماعي في الإسلام », je cite : « la correction de la réflexion est l’importante cible que vise la législation islamique dans un système sociétal, c’est ainsi que l’on peut comprendre la face de la soucience du coran dans son appel aux esprits à la vigilance, au savoir, et la considération des exemples…».
Les termes de la législation islamique visent à travers ses liens cordiaux avec les affirmations divines à faire vivre l’aisance à l’humanité toute entière ici-bas sur la terre et à l’au-delà.
La culture islamique généralise son discours pour les genres humains sans distinction, c’est pourquoi ses liens étroits avec les solutions idoines aux fléaux sociaux mondiaux, notamment ses rôles résolveurs des fléaux sociétaux, sa justesse, son respect mutuel civilisationnel, sa sécurisation intellectuelle et ses dialogues francs. La préoccupation de l’Islam n’était pas de combattre la mécréance seulement, mais aussi de combattre l’ignorance intellectuelle au fil du temps.
Les trois importants points antérieurement cités comme sources de l’important rôle que jouent les termes de la charria islamique pour la prospérité de l’humanité, font de la spécificité de la jurisprudence islamique et ce qu’elle englobe comme réponses aux besoins fondamentaux de l’HOMME en interrelations avec : sa relation avec la divinité ALLAH (SWT), sa relation avec soi-même (sa personne), et sa relation avec son milieu (sa société).
Ainsi, le système social islamique et sa jurisprudence indiquent l’importance des domaines culturel et sociopolitique de la société dans un cadre du dogme, de la morale, du social, des droits et devoirs.
La culture islamique est l’ensemble des connaissances scientifiques, du savoir-faire et savoir être…fondée sur le coran, la sounna et les efforts communautaires. Elle se distingue par les spécificités de : sa vision modèle pour l’humanité et pour la vie, sa morale dans son appel à l’islam, et son aspect positif dans l’esprit de conviction. Ses objectifs se résument à la prospérité de l’humanité et la haute morale, sa densité comporte les libertés fondamentales individuelles et collectives, régies par des versets coraniques et hadiths authentiques. Elle admet les libertés d’expression, de culte, de choix de conjoint, et autres droits fondamentaux de l’Homme, à travers une gestion sociétale basée sur six (6) sources fondamentales de la gouvernance, qui sont : la justice, la concertation-la consultation, le respect, la vérité, l’équité- l’égalité, et la liberté. (A suivre).
Cheickh Elh. Oumarou Mahaman Bachir
Ancien Inspecteur des services au Ministère des Affaires Religieuses-Président de l’ARDSES.
Source : (Manuscrit : La culture islamique pivot du développement-manuscrit- MAHAMAN BACHIR ELH.OUMAROU-2010-BNDA)
