
Ambiance du marché autour de la voiture transportant la marchandise
Parmi la panoplie d’objets et articles en vente dans le marché hebdomadaire de Kollo, figure la friperie. Cette activité a le vent en poupe dans cette contrée dela région de Tillabéri. M. Faroukou Abdoulaye est un vendeur au marché de ‘’Kollo-Zongo’’. Il possède une boutique non loin du marché mais chaque vendredi, il s’installe sous son hangar dans le marché pour vendre ses différents produits composés d’habits et chausseurs pour hommes, femmes et enfants.
«Je pars chaque jeudi et samedi à Niamey pour acheter les différents produits destinés à la vente aux habitants de ‘’Kollo-Zongo’’ pour le marché hebdomadaire. Je réside ici et à l’approche des fêtes, je prends mes différents produits pour me rendre dans les différents marchés des villages aux alentours. Les chaussures ne sont pas chères. Le prix varie de1000 FCFA à 3500 FCFA selon la qualité. Les chemises de 2500 FCFA à 3500 FCFA », a-t-il dit.
Faroukou Abdoulaye précise que la filière vente de friperie nourrit son homme. « Avec cette activité, j’arrive à subvenir à mes besoins et ceux de ma famille », a indiqué le jeune Faroukou.
Mahamadou Moubarak est un jeune qui apprend le métier auprès de son patron. Il déclare que chaque vendredi, ils parcourent 33 kilomètres à bord de leur voiture de Niamey à ‘’Kollo-Zongo’’ pour vendre la friperie à moindre coût aux habitants de ‘’Kollo-Zongo’’ de 9h à 16h avant de rentrer à Niamey. «Nous vendons des vêtements de tout genre : maillot, culottes, boubou, chemise, veste, t-shirt, pantalon etc. Et chacun trouve pour son compte grand, petit, mince gros pour hommes, femmes et enfants. Les prix varient de 200 F à 1000F », a-t-il expliqué.
Mahamadou Moubarak se réjouit de la clientèle car dit-il, les habitants de ‘’Kollo-Zongo’’ viennent massivement acheter ses différents produits. Il ajoute qu’il n’a jamais eu de problème avec qui que ce soit dans cette activité depuis qu’il a commencé il y a de cela 4 ans.
Saïdou Boubacar est un client qui vient acheter des chemises et des «shirts» chaque vendredi auprès de son fournisseur. Dès qu’il a un peu d’argent, il se rend devant cette fameuse voiture et fait son choix car pour lui les vêtements ne sont pas chers et la qualité est acceptable. Bref, chaque client trouve son compte.
Assad Hamadou (ONEP)